Auteur: Akira
Titre: Hoshi no Butôkai (le bal des étoiles)
Groupe(s) : The GazettE xD
Couple : Ahahahah xD Ruki / Uruha bien sûr u_u’
Rating : [AP] je pense…
Genre : Song fic, triste, j’ai bien peur que ça soit une death fic xD
Disclaimer : ni la chanson ni les personnages ne sont à moi, je ne revendique pas leur propriété~ xD (même si yen a un que j’aimerais bien…..)
Mot de l’auteur : Je sais ce qui se passe dans cette fic est pas réaliste xD je doute qu’il sache danser la valses, et encore plus que la PSC organise ce genre de soirée mais je m’en contrefiche à vrai dire, c’est ma fic donc je fais ce que je veux =D vous avez qu’à vous dire que c’est un UA si ça vous gène xD
A part ça bonne lecture et dites moi ce que vous en avez penser ><Hoshi no Butôkai
[C’était il y a si longtemps il me semble
Une éternité…
Que nous n’avons pas danser sous les étoiles
Ensemble…]Meguriyuku taiyou to tsuki no sou ni idakarete
C’était Noël. D’ordinaire ils auraient tous fêter ça en famille, mais cette fois là, ils avaient été invités par la PSC à venir faire un grand bal de fin d’année. Ça ne les avait pas vraiment enchanté, mais ils s’étaient sentis obligé d’y aller.
Finalement la soirée n’avait pas été si mal, ils s’étaient tous bien amusés. Chaque groupe avait joué quelques morceaux, des ballades essentiellement, et à présent, des airs de valses faisant lentement tournoyer les danseurs présents sur la piste.
Minuit approchait, lentement, si lentement.
Il était sortit de la salle sans que personne ne s’en aperçoive. Se faufilant discrètement loin de la foule, entre des gens qu’il ne connaissait même pas. Pourquoi était-il venu ? Ah oui, parce que Ruki le lui avait demandé. Lui, il aurait voulu rentrer dans sa famille pour voir ses sœurs, elles lui manquaient tellement…mais pour lui il était resté, promettant à toute sa famille d’être là pour le premier de l’an.
Il le leur aurait présenté cette année…
Il était arrivé sans trop savoir comment sur un balcon donnant sur un jardin. Il s’était toujours demandé où la PSC trouvait leurs bâtiments, aussi bien pour les clips que pour leurs réceptions…
Le jardin en dessous ressemblait plus à un jardin à la Française qu’à un typiquement japonais… Il respira l’air frais profondément. Il aimait cette ambiance…les arbres vieux, solitaires, si éternels.
Il s’appuya sur la rambarde et laissa son regard se promener sur ce paysage tranquille.
Dans le ciel, la lune brillait doucement, faisant briller la neige qui s’était doucement posée sur le sol il y a déjà plusieurs heures mais que le froid avait empêché de fondre.
Ses yeux se fermèrent d’eux même, seul son ouie l’informait encore de ce qui se passait autour de lui. Les bruits de pas des gens marchant dans la neige dans la cour en bas, les rires s’échappant parfois d’une fenêtre entrouverte de la salle. Le bruit des arbres s’agitant doucement à cause de la fine brise.
Quelque chose de froid se posa sur son visage levé vers le ciel…et encore un autre. Il ouvrit les yeux et vit doucement des légers flocons blancs descendre du ciel pour se poser sur son visage. La lune, entre les nuages à présent nombreux, les faisait briller de mille feux, comme mille et une petites fées voletant doucement du ciel vers la terre pour lui apporter un peu de leur fraîcheur.
Il pourrait rester là éternellement…
Des bruits de pas derrière lui, le firent se retourner.
Il était la, debout à quelques pas de lui, frissonnant malgré son gros manteau et ses gants. Ses mains se frottaient l’une à l’autre devant lui et de sa bouche s’échappait une fine brume blanche à chacune de ses respirations. Son écharpe blanche, molletonneuse entourait son cou.
Son regard doux se posait sur lui et il vit ses lèvres s’étirer en un sourire si doux…
Il voudrait toujours le voir sourire ainsi.
Les mètres s’effacent en quelques pas, peut être un peu précipité. Ils s’enlacent.
Le guitariste enfouie doucement son visage gelé dans les replis de l’écharpe tandis que le chanteur entoure sa fine taille de ses bras pour le serrer contre lui.
A force de fouiller dans l’amas de tissus qui entoure le cou de Ruki, il finit par ouvrir une brèche et dépose un baiser de ses lèvres glacées sur la peau douce et chaude du cou si bien protégé auparavant.
Le chanteur sent un frisson lui remonté le dos.
La douceur de ses lèvres l’électrise…à moins que ce ne soit leur fraîcheur ?
Uruha se laissa aller légèrement en arrière jusqu'à se que son corps rencontre le métal froid et résistant de la rambarde qui entoure le balcon. Il entraîne doucement Ruki vers lui, écartant légèrement les jambes pour qu’il puisse se blottir contre lui.
Autour d’eux, la neige tombe toujours sans aucun bruit, formant comme un cocon de fraîcheur et de lumière duveteuse dans ce monde qui n’est pour le moment éclairé que par la lune.
Ruki prononce alors quelques mots, à peine murmuré tant il a peur de briser l’atmosphère si mystique.
« Pourquoi es-tu venu ici tout seul ? »
Uruha ne lui répondit d’abord que part un sourire, mais avant que le chanteur n’ait ajouté quoi que se soit il dit :
« Parce que je savais que tu viendrais me rejoindre ici et que nous serions tranquilles. »
Ce fut au tour du chanteur de sourire.
Leurs visages s’approchèrent lentement et ils échangèrent un baiser, très doux, tellement léger que leurs lèvres s’étaient finalement à peine effleurée.
De la porte restée ouverte s’échappent quelques notes. Ni trop entraînantes, ni trop douces. Juste quelque chose de mélancolique mais qui laisse entrevoir une lueur d’espoir.
Ruki s’éloigna et après avoir saisit les mains de son amant lui demanda avec une lueur espiègle dans le regard.
« Mon cher prince, m’accorderais-tu cette danse ? »
Un rire cristallin s’échappa d’entre les lèvres dudit prince et il se redressa pour s’approcher du chanteur et lui murmurer à l’oreille :
« Je t’accorde tout ce que tu voudras Ruki… »
Deux de leurs mains se joignirent tandis que les autres allaient se placer l’une à la taille et l’autre à l’épaule pour former le placement traditionnel de la valse. Et ils commencèrent à danser. Doucement pour ne pas glisser sur le sol rendu légèrement humide par la neige.
Leur danse faisait échos au tombé virevoltant des flocons, leurs pas légers s’entendaient à peine sur le sol.
Et la musique s’arrêta.
Au loin sur l’horizon, on pouvait apercevoir une lueur mauve, presque orange par endroit. Ils ne s’étaient même pas rendus compte que la nuit était passée.
Elle est comme une bohémienne, elle passe, s’arrête un instant le temps d’une danse envoûtante, puis repart…
Ils se regardent et se sourient. Doucement un nouveau baiser les lient et leurs yeux se tournent vers le ciel où doucement la lumière devient de plus en plus présente, chassant doucement le voile de la nuit.
Giniro no hizashi yureteiru
[Pourquoi est-ce que je n’entend plus ta voix
Toi qui m’étais si cher
Pourquoi est-ce toi qui est partit
En me laissant seul ici]
Hakujitsu no kairou "koe" tooki ni kikoyuru
C’est l’été. Son regard se perd le long de ce couloir, si long et si blanc.
Pourquoi revient-il ici tous les ans ? Il ne le sait même plus.
En fait si, il le sait, mais tenter de s’en rappeler est encore plus douloureux que s’il cherche à oublier.
Combien de temps cela fait-il ? Un an, deux tout au plus…peut être trois, il a arrêté de compter depuis bien longtemps.
Il se souvient de cette voix, de ce sourire si doux. Se son regard ou on pouvait lire toutes ses émotions.
Il se souvient de la douceur de ses lèvres, de celle de sa peau. De sa douceur tout court, celle qu’on sentait dans chacun de ses gestes.
Il l’entendait encore, lui murmurer ces mots. Des ‘je t’aime pour toujours’, un ou deux ‘mon amour’. Parfois un ‘tu me manques’ murmuré au creux d’une oreille ou dans un téléphone.
Il faillit sourire en repensant au ‘j’ai envie de toi’ qu’il lui avait dit une ou deux fois.
Chaque soupir était inscrit dans sa mémoire comme une blessure qui jamais ne se refermera. Chaque mot d’amour était un coup de poignard qui s’enfonçait un peu plus dans sa chair à mesure que le temps passait.
Plus aucune note de musique ne s’égrenait de sa guitare. A quoi cela servait-il de jouer s’il n’était pas la pour y déposer les mots qui donneraient tout leur sens à ces notes ?
Cette porte devant laquelle il s’arrête chaque jour. Il l’a connais par cœur.
Sa main se pose sur la poigné mais aujourd’hui encore il sait qu’il ne l’actionnera pas. Cela fait des mois qu’il n’est pas entré, craignant sûrement ce qu’il allait y découvrir.
Une larme coule, il veut le voir mais il n’ose pas.
Un sanglot résonne, solitaire dans ce couloir vide, et par une fenêtre ouverte il entend un oiseau chanter.
Il croit parfois entendre sa voix lui dire de ne plus s’inquiéter. Elle lui parvient du fin fond de ses souvenirs, le seul endroit où elle subsiste encore, mais pour combien de temps ?
La peur de l’oublier lui serre le cœur…
Atatakakute yasashikute
[Était-ce donc il y a si longtemps ?
Ces instants de bonheur.
Combien de saisons vont encore passer ?
Avant que ton souvenir ne meurt.]
Saigo no kisetsu wo mukaeru made soba ni ite hoshii
C’était le printemps, bien avant que tout arrive.
Les fleurs poussaient lentement sur les arbres, donnant à la nature mille et une couleurs plus heureuses les unes que les autres.
Des couleurs pastels, d’autres plus chaudes, annonçant déjà l’été qui arrivait à grand pas. Partout des rires, de la joie.
Le printemps, la saison des amoureux. Le printemps, la saison des rendez-vous sous les cerisiers en fleur, celle ou l’on rit plus qu’on ne pleure.
Avec une nature si joyeuse autour comment ne pas se sentir immortel ?
Il regardait la brise emporter doucement les pétales des fleurs en un tourbillons lui rappelant un peu des flocons de neige.
Assis sur un banc, la tête en arrière et les yeux fermés. C’était ainsi qu’il ressentait le plus les choses qui l’entouraient.
Doucement un pétale tomba sur sa joue.
Une main légère vint lui enlever. Il ouvrit les yeux et vit son visage qui lui souriait, la fine matière florale entre ses doigts.
Les deux hommes se sourirent et le plus petit se pencha pour déposer un baiser sur les lèvres offertes de son amant assit sur le banc.
« La répétition va bientôt recommencer
- Je sais… »
Le chanteur fit le tour du banc et vint se poster devant le guitariste qui le regardait avec un visage souriant.
« J’aimerais rester ici jusqu'à ce que toutes les fleurs soient tombées.
- Tu en as pour un moment alors…
- Oui, et ce n’est pas drôle de les regarder seul.
- Je peux rester avec toi si tu veux. »
Ils se regardèrent et se sourirent. Uruha attrapa doucement les mains de Ruki et l’attira vers lui. Le chanteur se retrouva assit sur les genoux du guitariste, les jambes appuyées sur le banc. Ce n’était pas une position très confortable, mais les bras passés autour de sa taille pour l’empêcher de tomber, lui permirent de s’installer un peu mieux.
Leurs fronts se collèrent l’un à l’autre et ils échangèrent un nouveau baiser.
Presque une demi-heure passa avant que Ruki ne finisse par dire d’une voix un peu triste :
« On devrait y aller ou Kai va se fâcher.
- Oui… » Lâcha Uruha en un soupir triste.
Il se relevèrent du banc et lancèrent un dernier regard à l’arbre solitaire devant lequel ils avaient été assis. Uruha commença à marcher vers le local ou les attendait sûrement les trois autres. Il sentit une main attrapée doucement la sienne pour se glisser à l’intérieur et entrelacer doucement ses doigts. Instinctivement il resserra doucement l’étreinte de ses doigts autour de ceux de son amant.
Ils arrivaient destination lorsque le chanteur fut prit d’une violente quinte de toux.
« Ruki ? »
Il se retourna affolé.
« Ça va…aller » articula le chanteur entre deux toux.
Le guitariste le fit respirer calmement et quand cela se fut calmé, alla chercher un verre d’eau.
Il fit s’asseoir Ruki sur les marches de l’entrée quelques instants et resta accroupit devant lui, le regardant avec inquiétude, serrant ses mains entre les siennes, déposant parfois un doux baiser sur leurs peaux douces.
Zutto te wo nigitta mama
[Couché dans ce lit, tu dors
Et moi assis, Je pleure
J’ai arrêté d’y croire
C’est fini, j’ai perdu espoir]
Kieyuku keshiki
Me ni yakitsuke