Dio -distraught overlord-
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 [The Gazette][en cours] à fleur de mots

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Akira
Garasu no umi
Akira


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MessageSujet: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptySam 1 Mar - 3:35

Auteur : Akira
Titre : à fleur de mots
Genre : AU, un peu moins triste que Dancer in the dark mais un peu dans la même veine quand même xD
Rating : [G ] Je pense . . .
Groupe : The Gazette
Couple : Vous verrez bien mais ça change pas beaucoup de mes habitudes vous allez voir XD
Disclaimer : Ils sont à moi, ils habitent dans mon placard…
Mot de l’auteur : Je sais c'est mal, j'ai plein de fic à finir et j'en commence une autre, je me flagellerais ce soir, promis. Le fait est que j'ai cette idée qui est venue me trotter dans la tête en me hurlant "écris moiiiii" , donc j'ai obéit.
J'aimerais bien que vous me disiez ce que vous en pensez...
PS : c'est Aori qui a absolument voulu que je la mette xD
Chapitre : 1/? (yen a au moins quatre, j'ai le scénar' pour 4 chapitres XD)

Ah, et c'est un POV Ruki~
A fleurs de mots

Un soupir, une douce caresse sur ma joue. Allongé sur l’herbe de ce petit parc, je cherche l’inspiration. Parce que voyez vous, je suis poète, écrivain…bref je vis de ce que j’écris quoi…
Mais ces temps ci, aucun mot ne naît sous ma plume, aucun sonnet, aucune phrase assez bien tournée ne sort de mon esprit pour avoir l’honneur d’être marquée dans ce petit carnet si précieux posé à coté de moi.
On ne cherche pas l’inspiration, on attend qu’elle vienne, m’a-t-on toujours répété, et c’est ce que je suis en train de faire.
Un mouvement brusque de ma main chasse le pétale de cerisier qui était tombé sur ma joue.

Même cette saison idyllique qu’est le printemps ne parvient pas à me ramener l’inspiration. Ce n’est pourtant pas les métaphores qui manquent dans ce petit parc, mais aucune ne me semble assez bien, assez juste…
Je ressens toujours ce manque de quelque chose qui fait que même si j’essaye, je n’arriverais pas à marquer ne serais-ce que quelques mots sur cette page blanche.
Ah, la page blanche…elle est la plus grande peur des écrivains. Elle peut ressembler à un ravin infranchissable, ou à un gouffre sans fond dans lequel l’auteur à l’impression de sombrer lorsque l’inspiration ne vient pas.

Les débuts sont toujours plus difficiles que les fins c’est bien connu.

Et pourtant Cette page blanche reste toujours aussi immaculée, si lisse, plane…Mais c’est peut être ça finalement qui est gênant, cette perfection, cette blancheur que l’on voudrait tâcher de mots pour la rendre normale. Cela me fait un peu penser lorsque deux personnes sont l’une à coté de l’autre…on ressent toujours besoin de tâcher le silence de mots, même inutile, parce qu’on ne sait pas apprécier la beauté d’un moment ou aucun bruit ne plane…

Le fait est que cette page reste blanche, on n’arrive à rien, aucun mot ne vient. Et elle, elle semble nous narguer.

Peut être suis-je trop heureux pour écrire ? Non, si je ne trouve pas un boulot bientôt je ne pourrais jamais payer mon loyer à temps, ma vie amoureuse se résume à un vide intersidéral, mon seul ami est un idiot qui n’a rien trouvé de mieux pour se faire remarquer que se mettre un mouchoir sur le nez et de jouer dans un groupe de Rock…
Et le pire dans tout ça, c’est qu’il à du sucée…
Moi ? Jaloux ? Non…
Bon d’accord, peut être un peu je l’admet.

Je ferme les yeux un instant avant de les rouvrir et de laisser mon regard se perdre entre les branches fleuries du cerisier en dessous duquel je suis couché.
Je me force à respirer tranquillement, penser à tout ça ne m’apporte que du stresse et ce n’est vraiment pas ce dont j’ai besoin pour le moment. Je force chacun de mes muscles à se détendre.
Parce que ce n’est pas parce que l’on a l’air bien qu’on l’est réellement. Les gens qui sont les plus mal sont souvent ceux qui en ont le moins l’air, car ce sont aussi ceux qui arrivent le mieux à le cacher…la force de l’habitude sûrement.
Ce n’est pas toujours vrai, certes, mais ça l’est tout de même assez souvent.

Je crois que je pourrais m’endormir à rester là, comme ça, mais quelque chose m’en empêche, comme un pressentiment. J’ai l’impression que si je dors je vais rater quelque chose.
De longues minutes se passent dans le silence. Enfin silence, sans compter les chants des oiseaux hein.

Et finalement, j’ouvre les yeux et me redresse pour le voir.
Comment décrire un être pareil ? Même moi, le poète je n’y arrive pas.
Il n’est pas parfait, personne ne l’est tout à fait, mais il dégage quelque chose d’indéfinissable. Il est debout, et malgré la distance qui le sépare de moi je le devine grand. Son corps est fin et élancé, presque féminin. Ses cheveux, qui semblent fait d’or fin, brillent doucement à la douce lumière de ce mois d’avril, lui donnant une sorte d’aura…un ange, oui c’est peut être cliché mais c’est un peu à ça qu’il me fait penser. Il porte dans une de ses mains quelque chose qui ressemble à un carnet et dans l’autre une boite.

Pourquoi je le regarde lui, et pas un autre ? Nous somme loin d’être seuls dans ce parc, ce n’est pas le premier à s’installer dans l’herbe…Je n’en sais rien. Peut-être …peut-être qu’il n’y a pas de raison. Pourquoi faudrait t’il qu’il y ait toujours une raison à tout ? Ne peut-on pas simplement suivre ses envies sans réfléchir ?
Peut être est-ce simplement que je m’ennuie…ou peut être pas.

Je le vois s’asseoir dans l’herbe et déposer ce qu’il tenait entre ses mains sur le sol. Il s’installe et reprend le carnet avant de sortir des crayons de la boite. Un dessinateur ? Quelques minutes passent, je n’arrive pas à regarder autre chose que lui…
Je me demande ce qu’il dessine…je me demande s’il dessine bien… Je me demande s’il me voit…
Je me demande si c’est moi qu’il dessine…
Peut-être dessine t’il l’arbre derrière moi ? Peut-être ne m’as t’il même pas vu…

Deux mots qui s’enchaîne, qui s’impose à moi, une idée ? Je les vois clairement inscrit dans ma tête…
J’attrape mon carnet et mon crayon et écrit à toute vitesse les phrases qui me viennent toutes seules. Les idées qui m’échappaient jusque là avant que je ne les immortalisent sur papier me semblent à présent aussi claire que si elles étaient gravées dans la pierre. Une phrase, deux phrase, déjà plusieurs ligne de noircies…

C’est l’histoire d’un jeune homme né pour être un ange. Un jeune homme à qui tout sourit. C’est une histoire triste dont je marque les idées principales dans ce carnet, et pourtant je souris. Je marque un point final à l’ébauche de scénario qui venait de me tomber dessus sans prévenir, et je relève la tête.

Instinctivement, mon regard revient sur lui et je le vois tout absorbé à son travail. De là ou je suis, j’arrive même à voir qu’un immense sourire éclaire son visage alors qu’il dessine.
Je me demande à quoi il pense… Est il heureux ? Comment pourrait on rendre malheureux un être aussi beau que lui ?
Je me suis appuyé contre le tronc du cerisier et je l’ai contemplé comme on admire un tableau, comme si c’était lui la plus belle des œuvres du monde. Combien de temps ais je passé à laisser glisser mes yeux sur lui, je n’en ai aucune idée. J’ai perdu le fil des minutes lorsque j’ai commencer à le regarder.

J’ai toujours aimer détailler les gens, les regarder aussi longtemps qu’il le fallait pour que j’arrive à tout deviner sur eux. Leur vie actuelle, leur passé, leur futur. Je me suis souvent trompé je l’admet, peut être mon coté écrivain qui fait que j’invente des histoires aux personnes que je croise.
Lui, je l’imagine étudiant en art. Je l’imagine heureux, riant avec des amis dans la cours de la faculté alors qu’il retourne chez lui.
Je pense qu’il n’a pas eu une enfance malheureuse, il sourit avec trop de simplicité pour cela.

Je me demande si je devrais aller lui parler. Oui, mais pourquoi ? Je me demande bien comment il réagirait si je débarquais tout sourire en lui parlant comme si on était amis d’enfance.
Pourtant j’en ai envie. Il a ce je-ne-sais-quoi qui fait que j’ai envie de le connaître, que j’ai envie de creuser un peu le personnage qu’il y a derrière cette apparence fragile.
J’ai hésité, longtemps. Plusieurs fois j’ai faillit me lever pour y aller mais je me suis ravisé. A quoi cela me servirait t’il ? Les chances que l’on se revoit sont minimes. Et puis, qu’est ce que je pourrais bien lui dire ?
On n’engage pas une conversation sur du vide. Or, ma vie n’est fait que de vide et d’absence. Le manque d’argent, le manque d’amour, le manque d’inspiration…

Je soupir et relève la tête une nouvelle fois.
Il n’est plus seul. Je ne sais pas pourquoi mais cette constatation me fait l’effet d’un coup de marteau sur la tête.
Un homme est debout à coté de lui, toujours assis. Il est grand, brun. Beau comme un ange lui aussi, mais un ange froid, tellement plus froid que lui. Il s’accroupit à coté de lui et regarde par-dessus son épaule.
Une mine étonné. Je n’entends pas ce qu’ils se disent mais je devine que ce qui sort de la bouffe du brun sont des compliments. Il rougit, il est tellement beau quand il rougit…
L’ange blond se tourne et je les vois échanger un baiser.

Alors voilà, quelque chose que je n’avais pas prévu dans mon scénario. Mais après tout, un ange ne peut être qu’avec un autre ange n’est ce pas ?

Ils ne vont pas ensemble.
Quoi ? Qu’ais je penser ? Qui suis-je pour décider cela hein ? Je ne suis pas l’écrivain de leur vie, ils font ce que bon leur semble.

Je les regarde tristement partir, souriant comme deux jeunes adolescents, main dans la main.
Un soupir.

Cet après midi a commencer avec un goût de rêve et c’est terminée avec la saveur amère que laisse les cauchemars.

Un dernier soupir et je me lève. Moi aussi je devrais rentrer, ce n’est pas en flânant à longueur de temps que l’on vie. Je ramasse mon carnet et prend le chemin gravier qui me ramènera à l’entrer du parc. Je me retourne une dernière fois vers le cerisier qui à si bien accompagné mes pensée durant toute cette longue après midi et sourit.

J’aimerais le revoir…
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptySam 1 Mar - 4:11

*se creuse la tête pour trouver un bon commentaire* alors alors >.<

Un ange évidemment ... C'est URUHA u____u
L'autre ange ... que tu as BEAUCOUP moins décris c'est évidemment monsieur qui t'énerve u_u Aoi xD

et Ruki ... alala ... le manque d'inspiration arrive à tout le monde, même à toi même à Ruki xD ...

Ruki est attachant, avec son petit cerisier ^^ *fana des cerisiers* et il nous fait bien ressentir la peine ... Enfin l'auteur pltuôt nous fait bien ressentir la peine xD

Sinon je sens qu'Aoi va m'énervé dans cette fic(malgré que ce soir mon préféré xD) et Uruha bah ... Ce n'est pas une pute ^^ mais un ange XD ne pas confondre :P
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptySam 1 Mar - 4:17

Mots de l'auteur : LoL Aori xD
Chapitre : 2/? (Y en a au moins quatre, j'ai le scénar' pour 4 chapitres XD)

Ah, et c'est toujours un POV Ruki~

A fleur de mots
Chapitre 2


Plusieurs jours ont passé et ils m’ont semblé interminable.
Je me suis trouvé un travail potable, vendeur de nuit dans un combini. Ce n’est pas super mais au moins, cela me permet de vivre et de payer mon loyer.
Je n’aime pas travailler. Cela implique trop de choses que l’on est obligé de faire et auxquelles j’avais choisi d’échapper quand j’ai décidé de devenir écrivain. Se lever le matin, avoir des horaires à respecter, ce que je peux détester ça ! Mais voilà, dès fois, on n’a pas le choix.

Parce que si la vie était toujours telle qu’on la rêvait, ça serait un beau foutoir… Imaginez un peu, toutes les fans girls qui rêvent d’avoir leurs stars préférées à portée de mains, tout les gens qui rêvent d’être riche, tout ceux qui voudraient avoir des pouvoirs paranormaux... Non, sincèrement, c’est bien mieux que la plupart des rêves restent irréalisable, croyiez moi.

Bref…Le principal avantage de ce boulot, c’est que je bosse de nuit. Or, la nuit, non seulement il y a peu de monde, donc peu de travail, mais en plus c’est le moment où je suis le plus inspiré. On aurait pus plus mal tomber, je dois bien l’avouer.

Et finalement dimanche est arrivé. Mon seul jour complet de repos de la semaine.

Je suis retourné au parc, profitant du beau temps pour retrouver mon cerisier. Je me suis installé dessous et maintenant, me voilà à attendre.
Et à attendre quoi ? Lui.

Je ne pense qu’à lui ces temps ci, il m’obsède. Je ne connais pas son nom, je ne l’ai vu qu’une seule fois, mais elle reste gravée dans ma mémoire. Cette incompréhensible envie de le revoir m’a poursuivit toute la semaine.
C’est étrange comme parfois, un simple épisode de notre vie reste inscrit dans notre mémoire alors que d’autres s’enfuient aussi rapidement qu’ils se sont produit. Je ne comprend pas pourquoi cet homme m’a marqué à ce point, il n’avait rien d’extraordinaire, peut être un peu plus beau que la moyenne, un peu plus intriguant mais finalement il n’avait rien de spécial.

Et pourtant je ressens cette boule au fond de mon estomac, cette boule que l’on attribut parfois au stresse, d’autre fois à l’angoisse. Et cette boule, je sais qu’elle ne partira pas tant que je ne l’aurais pas vu.
Pourtant, je dois bien admettre que le pourcentage de chance que j’ai de le voir débarquer rien que pour mon bon vouloir est assez faible. Cependant, je ne peux m’empêcher d’espérer.

Je soupir et me couche sur l’herbe verte. Sa fraîcheur contre ma peau me fait du bien, et la douce chaleur du soleil qui passe entre les branches de mon cher cerisier et caresse doucement mon visage me donne cette impression d’être au paradis. Une légère brise vient en agiter les branches et les fins pétales qui y était accroché en tombe par myriade, comme une pluie de flocons de neige. Un flot de particule de velours qui viennent caresser mon visage, se posant de ci de là et me provoquant de doux frissons.
J’aime le printemps. C’est vraiment une saison magnifique. Elles ont toutes leurs charmes c’est vrai, mais le printemps à quelque chose de doux et de reposant que n’ont pas les autres.
Je ferme les yeux et laisse doucement tout les sons autour de moi devenir plus clair. Quand je fais ça, j’ai parfois l’impression qu’ils n’attendaient que cela, que je les écoute, pour déployer leurs myriades de facettes.
Les notes qui composent le chant d’un oiseaux, et auxquelles un autre réponds avec sa propre gamme qui semble identique à l’autre mais qui pourtant, dans le fond, n’est pas la même.
Les oiseaux ont des voix, comme les hommes, simplement on n’est souvent pas assez attentif pour s’en rendre compte. Il m’aura fallu longtemps pour le remarquer.
Ah, les oiseaux, ce sont des êtres fascinants. Ils possèdent quelque chose que les hommes n’auront jamais, malgré tous leurs rêves. Cette possibilité de toucher le ciel de leurs ailes, de côtoyer les nuages et de parler avec les étoiles.
Des rires d’enfant non loin me coupent dans l’agréable écoute du chant des oiseaux. Ce sont des rires de petites filles, des rires insouciants que l’ont a tous eu un jour même si l’on ne s’en rappelle plus.
Le bruit de la brise qui agite les branches, celui des pas sur le sol, des roulettes des poussettes sur le gravier. Le bruit des insectes s’éveillant peu à peu après avoir passé l’hiver enterrer dans le sol.

Tous ces bruits apaisants, qui forment la vie qui se déroule autour de moi. Ces bruits qui sont si différent de ceux de la ville qui pourtant entoure ce petit enclos de paradis où règne la nature.
Je n’aime pas la ville, trop de bruits assourdissants, trop de bruits tout court. On n’entend pas les oiseaux, à vrai dire on ne s’entend même plus penser donc il n’est pas étonnant que le reste passe à la trappe aussi. Non, je n’aime pas la ville, je n’y vis que parce que j’y suis obligé pour travailler.

Je me laisse doucement bercer par ces sons. Si bien que lorsque je rouvre les yeux et que je regarde ma montre, je me rends compte qu’une heure est passée. Le dos endoloris je me relève et me frotte doucement les yeux. La lumière est un peu douloureuse mais je m’y réhabitue vite et alors…

Il est là, au même endroit que la dernière fois. Où plutôt, ils sont là. Ils ont profité que je dormais pour venir.
Il est assis en tailleur, je crois que c’est une palette de peinture qu’il tient aujourd’hui dans sa main droite. Une boite emplie de petit tube colorée est posé à cotée de lui, tandis qu’un chevalet est placé devant lui. Mon regard se décale d’un mètre sur la droite et je le vois, l’ange froid, posant, une jambe repliée sur laquelle est posée un bras. Il a un air songeur sur le visage et le regard perdu quelque part loin devant lui. A quoi pense t’il ? À lui ?
Mon attention se reporte sur mon artiste. Il a un pinceau posé sur son oreille et je devine que son bout coloré va lui faire une tâche sur la tempe. Un léger sourire fait relever un coin de ma bouche alors que je continue de le détailler sans aucune honte.
Après tout quel mal y a-t-il à regarder quelqu’un ?
Il est tout concentré à ce qu’il fait, traçant sur sa toile, déposant des couleurs, étalant puis remettant encore. Je devine que c’est Lui qu’il dessine.
Un pincement au cœur et cette boule dans mon estomac qui à refait son apparition. Je voudrais qu’il me dessine moi…
Mais pourquoi ?

Je le vois lever son pinceau de sa toile et la regarder intensément, comme s’il réfléchissait à ce qu’il manquait. Finalement, il enlève le pinceau posé sur son oreille, et le repose à coté de lui après l’avoir nettoyé. Puis, il fait de même avec celui qu’il utilisait.
Sa voix me parvient mais je ne comprends pas ce qu’il dit. Elle me semble chaude et agréable…
L’autre s’étire, les muscles sûrement engourdis d’être resté dans la même position durant si longtemps et se lève pour venir enlacer la taille de l’ange blond pour regarder la toile.
Deux grands sourires qui éclairent leur visages, et pourtant je ressens toujours cette froideur qui se dégage du brun. Comme si, malgré sa joie apparente, il ne parvenait pas à être vraiment heureux.
Il dépose un baiser dans son cou, du moins je le devine car mon ange blond s’écarte en riant, comme si ses lèvres sur sa peau l’avaient chatouillé.
L’ange brun le serra un peu plus contre lui et ils se laissèrent tombé dans l’herbe, bousculant la toile qui par bonheur tomba à plat sur l’herbe du bon coté. Le brun inversa les rôles et emprisonna le blond entre ses jambes pour déposer un baiser sur ses….

J’ai tourné les yeux. Pourquoi je ne supporte pas de les voir heureux ?

Quelques minutes passe, je lance parfois des regards furtifs aux deux amoureux allongés l’un contre l’autre dans cette herbe si verte. Et finalement une musique criarde me fait sursauté. Cela vient de leur direction. Je les regarde et voit l’ange brun décroché son téléphone, tenant contre lui mon dessinateur qui crayonnait sur son carnet.
Il raccroche et dépose un baiser sur la joue du blond en lui murmurant quelque chose à l’oreille. Il discute un moment et le brun s’en va finalement, abandonnant l’ange blond au milieu de cette mer verdoyante.

Est-ce de la tristesse que je lis sur son visage. Pendant plusieurs longues minutes je le vit fixer l’endroit par ou était parti le brun, espérait il donc qu’il revienne ? Finalement, il recommença à dessiner, mais le sourire que j’avais vu si éblouissant la dernière fois n’était pas là. Seul le mouvement de sa main qui venait essuyer les larmes que je devinais couler sur ses joues était présent.
Autour de lui, les cerisiers semblaient soudain pleurer leurs pétales. Leurs danses ne me paraissaient soudain plus aussi apaisante qu’avant.

Pauvre ange blond perdu au milieu d’un blizzard de velours…

Encore une fois, cette envie d’aller lui parler me prend. Mais toujours les mêmes questions qui m’empêchent de me lever pour lui parler. Le voir triste me fait mal, du moins je crois que c’est de la douleur que je ressens.
Un ange ne devrait pas pleurer. Il devrait rire, toujours rire…

Un soupir. Je le vois finalement ranger ses affaires et partir, la tête basse. Ou est donc passé l’être plein de joie qui tenait cet ange froid par la main la dernière fois ?
Plus j’y pense, et moins je comprends comment deux être aussi différents peuvent s’entendre au point de s’aimer. La nature à décidément des raisons que la raison ignore…

Je crois que je devrais rentrer moi aussi, il ne faut pas que je me couche trop tard, à ne pas dormir la nuit je vais finir par tomber malade.
Je me dirige tranquillement vers l’entrée du parc, les mains dans les poches et le regard fixé sur le sol.
Et finalement, arrivé au niveau du portail qui marque la séparation du paradis qu’est ce parc et cet enfer qu’est la ville qui l’abrite, je lève mon regard droit devant moi.

La prochaine fois, j’irais le voir.
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptySam 1 Mar - 4:41

"Autour de lui, les cerisiers semblaient soudain pleurer leurs pétales." ==> cette phrase est sublime, l'une qui m'a le plus marqué dans se chapitre ...

Ruki qui part un peu en couille en début et milieu du chapitre .. Mais la fin est triste ...

Comme tu me l'as dis ... Aoi est un salopard u_u
et Uruha tout triste :( ça fait trop de peine T.T
Bon Ruki n'en parlons pas hein >.<

c'est les larmes aux yeux que je te demande de bien vouloir poster le chapitre 3 avant de partir te coucher
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptySam 1 Mar - 4:46

Mot de l’auteur : Je ne suis pas responsable des envie de meurtre que les lecteurs peuvent avoir envers Aoi vous êtes prévenues XD
Chapitre : 3/?

On change de point de vue !! POV Uruha ^^

A fleur de mots
Chapitre 3


« Allô mon cœur ?
- Oh c’est toi, qu’est ce que tu veux ?
- C’est pour savoir si tu peut me rejoindre au parc cet après midi ?
- Je devrais pouvoir me libérer vers 17h, oui…
- D’accord…je t’attendrais sous notre cerisier…
- A tout à l’heure alors.
- Oui, je t’aime… »

Et il a raccroché. Comme d’habitude. Je devrais avoir l’habitude au bout d’un an mais sa façon de faire me rend un peu plus triste chaque jour. Je sais bien qu’il est quelqu’un de froid, mais tout de même. Enfin, tant qu’il n’agit comme ça qu’au téléphone, pourquoi devrais-je me plaindre ? Hein ?
Assis sur notre lit dans notre chambre aux volets encore fermés, je soupire. Je repose le téléphone sur son socle et me dirige vers mon atelier, clignant des yeux à la lumière brillante qui règne dans le salon.
Cette pièce qu’il nomme ‘mon antre’, il n’y entre jamais. Jamais il n’a passé le pas de la porte de cette pièce, prétextant qu’il ne voulait pas violer mon espace personnel.
A croire qu’il ne s’est jamais dit que moi, j’aurais voulu qu’il entre, qu’il me voit travailler, qu’il s’intéresse un peu à moi…qu’il s’y intéresse vraiment, pas qu’il fasse semblant, qu’il joue cette comédie qui dure depuis presque un an maintenant. Ah oui, ce rôle, il le connaît pas cœur. Il n’est pas acteur mais il pourrait l’être.
Je peux supporter son narcissisme, je peux supporté son caractère de diva. Mais qu’il fasse semblant de s’intéresser à moi, non, ça, plus ça va et moins je peux.

J’avance entre les étagères où sont posé des toiles sans vie. Des toiles de lui, des toiles de nous, des toiles de rien du tout. Mon passage soulève de la poussière de rien, et j’attrape la seule chose qui pulse encore d’un peu de vie dans cette pièce morte depuis que je n’y mets plus les pieds pour autre chose que venir chercher une feuille ou un crayon.
Cette seule chose, c’est mon carnet à dessin. Le même depuis que je suis sorti de la fac, le même qui m’accompagne partout. Je dessine rarement dedans, il est réservé à ce qui me paraît le plus beau, le mieux. Aux moment ou je me sens mal, ou j’ai besoin de me retrouver avec moi-même. Il est un peu cette passerelle entre moi et mon âme, il est la colle qui répare mon cœur brisé quand je souffre, la seule chose qui m’aide à traverser les coups durs…
Je t’ai si souvent dessiné dedans…
Je prend ma boite où sont rangé les fusains, mes crayons et mes estompes et je sors. Resté dans cette pièce que tu as aménager spécialement pour moi, sans que je ne te demande rien, me fait mal, j’ai besoin d’air. Le chemin jusqu'à la porte est rapide. Bruit de clef dans la serrure et je pars vers ce parc.
Le parc de mon âme déboussolée comme j’aime l’appeler.

Il est à peine 15h. J’ai le temps. Je traverse les rues sans même faire attention à ce qui m’entoure. C’est lui qui m’a forcé à venir m’installer avec lui en plein cœur de la ville.
Moi, j’habitais un petit loft en banlieue. C’était agréable, il y avait de l’herbe, des enfants qui jouaient dans des jardins bien entretenus. Des oiseaux qui chantaient, des chiens qui aboyaient parfois contre quelques chats qui traînaient par là.
Mais par amour pour lui, j’ai lâché ce que je qualifiais sans aucune honte de ‘paradis’ pour venir ici, au milieu de la pollution et des embouteillages. Où ce n’est plus des enfants qui crient, mais des gens énervés et stressés.
On m’a dit un jour que je n’étais pas fait pour ça, que j’étais un artiste et que c’était de douceurs dont j’avais besoin. Cette personne avait sûrement raison. Mais l’amour rend idiot et je l’aime cette diva, je l’aime tant.

A défaut de pouvoir lui décrocher les étoiles, je les lui avais peinte. Mais lui, y est resté presque indifférent. Il a accroché la toile dans le salon et depuis, il passe devant sans même la regarder.

Pourtant, moi, tant que je suis avec lui je suis heureux.
J’aime à croire qu’il m’aime, mais qu’il ne me le dit pas. Même lors de ces nuits d’amour que je n’échangerais pour rien au monde, pas un seul mot d’amour ne filtre entre ses soupirs de plaisir. Juste mon nom, des fois…
Pourquoi l’amour doit il se faner un jour ?
Et pourtant, parfois, il redevient celui qu’il a été. Celui qui s’inquiétait de chacun de mes soupirs. C’est à rien n’y comprendre…Mais en fait, y a-t-il vraiment quelque chose à comprendre ou est ce juste moi qui ai une vision trop utopique de la vie de couple ? Au bout de deux ans de vie commune, ce genre de chose est normale…non ?

L’entrée du parc s’élève maintenant devant moi. Il est devenu mon nouveau paradis, celui ou je vais quand je me sens perdu, ou quand je ne me sens pas bien. Quel que soit la saison, rien que d’y venir me fait du bien. C’est un endroit ou je retrouve cette ambiance que j’aimais dans ma banlieue. Un jardin d’Eden au milieu de cette ville hostile.
Le bruit de mes pas sur les graviers, les enfants qui courent autour de moi, surveillés par leurs parents. Les oiseaux qui volent d’arbres en arbres. Les fleurs de cerisier dont les pétales se détachent, volent et meurent finalement sur ce chemin sur lequel je marche.
Je respire.
Mes pas me mènent tout seul devant cet arbre devant lequel on c’est rencontré, ce jour là ou j’ai trébuché, toute mes affaires à la mains et ou tu m’as rattrapé avant que je ne tombe. Cet arbre devant lequel, bien des mois plus tard on c’est avouer nos sentiments.
Posant mes affaires sur l’herbe au pied de son tronc je m’installe, calant mon dos contre celui ci, laissant le soleil réchauffer ma peau. Le bruit de l’eau de la fontaine accompagne parfaitement les chants des oiseaux. Tout est parfait.

J’attrape mon carnet et l’ouvre sur une feuille vide et prend un fusain dans ma boite. Je vais dessiner la fontaine…
Un trait, deux traits. Quelques secondes et j’en ai déjà la forme principale. Pourtant, quelque chose me gène. J’attend, regarde, observe, tente de trouver quel trait ne va pas comme il devrait. Je met quelques ombres, estompe un peu. Non, toujours pas.
Un soupir, je n’y arrive pas. Je prend une nouvelle feuille et recommence, j’ai du mal débuter l’autre. C’est très dur de reprendre un dessin que l’on n’a pas bien commencé. On peut tout faire pour essayer de le rattraper, chaque couche de crayon que l’on ajoute ne fait qu’accentuer cette impression d’avoir rater. Parfois, mieux vaut reprendre au début plutôt que de s’acharner…
Ou de laisser tomber.

Un soupir, non décidément je n’y arrive pas. Je change une troisième fois de page et me laisse doucement aller en arrière jusqu'à ce que mon dos touche le tronc du cerisier.
Un cou d’œil sur ma montre, presque une heure est passée depuis mon arrivée. Je laisse mon regard doucement se promener autour de moi, m’imprégnant de l’ambiance douce et apaisante du parc.

J’ai l’impression de me sentir observé. Je tourne la tête et voit un homme assis prés d’un arbre de l’autre coté du chemin de gravier. Il est blond et à moitié couchée sur le sol.
Ce que je vois de son visage me fait me dire qu’il ne doit pas être moche. Peut être même est-il beau ?... Un soupir et je me re-penche vers mon carnet. Je pose mon fusain et attrape un bon vieux crayon de papier. Je laisse ma main voyager sur la feuille, traçant de mémoire les traits de son visage. Un cheveu par ici, un trait de maquillage. La lèvre plus pulpeuse encore. Le piercing, cette lueur dans son regard.
Son visage, je l’ai tellement regardé, tellement admiré que je pourrais le dessiner les yeux fermé. J’en connais chaque courbe par cœur, aucune irrégularité de sa peau ne m’est inconnue.
Un sourire s’épanouit sur mon visage alors que je trace les traits du visage de mon amour. Je ne peux que sourire quand je pense à lui, même s’il me fait souffrir.

Je suis tellement prit par ce que je fais que je ne l’entends même pas arriver. Ce n’est que quand je sens ses bras entourer doucement ma taille que je me rends compte qu’il est là.
Son visage qui s’enfouit dans mon cou, respire mon odeur. Dans ces moments là, je sais qu’il ne fait attention qu’à moi. Ses mains qui passent sous mon haut, caressent mon ventre. Je frissonne, j’aime sentir ses mains contre moi, c’est plus fort que moi.
Il se penche un peu et regarde ce que je dessinais.

« C’est moi…
- Oui.
- Sans modèle ?
- Je ne te connais pas cœur Su-chan… »

Ils sourient et ses lèvres se posent sur les miennes. Ses baisers ont un goût de miel et la douceur d’une plume.
Mon cœur s’accélère et finalement, nos lèvres se séparent. Je pose mon carnet sur le sol et me blottit un peu plus entre ses bras. Il me serre, et sous mon oreille posée sur son torse j’entends son cœur battre calmement.
Moi le mien bat a cent à l’heure quand il me prend dans ses bras.

« Et si on rentrait ? »

Pourquoi ne suis-je pas étonné que tu me proposes si vite de rentrer ? Je retiens un soupire et acquiesce avant de dire :

« Mais avant de partir, je veux une glace ! »

Il sourit. Il est si beau quand il sourit…

« Tout ce que tu veux Atsu-chan »

Ce que je veux, c’est que tu m’aimes de nouveau comme avant Suguru, mais ça, peux-tu vraiment me le donner ?
J’attrape mes affaires et il me prend la main. On avance et lui, me raconte sa journée. Je rie parfois, pour faire bonne figure alors que je sais qu’il me dit tout ça pour meubler le silence.
Toujours cette impression d ‘être observé. Je tourne la tête alors que Suguru m’achète ma glace et le vois, toujours assis sous son arbre. Les fleurs de cerisier lui tombe doucement dessus mais il ne semble pas y faire attention.

« Tiens ta glace… »

Un léger sursaut et je me retourne vers mon beau brun qui me tend la sucreries avec un sourire tendre. J’attrape le cornet et lui dépose un baiser sur la joue pour le remercier. Il me prend mon carnet et ma boite des mains afin que j’ai une main de libre pour prendre la sienne. Il est adorable quand il cherche à tout prix à me tenir la main…

On est rentré à la maison et la routine est redevenue la même. Il c’est posé devant la télé et m’a demander ce qu’on mangeait au repas.
Depuis quand notre vie est elle devenue comme cela ?

Je voudrais retourner aux temps où nous étions heureux…

A suivre…
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptySam 1 Mar - 5:04

bon il est tard donc le long com hein u_u bah ... comme toujours bien décris ...

tu veux que je déteste Aoi >.< et Uruha est trèèès attachant ^^ aucune apparation de Ruki enfin de réel apparition xD
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptyDim 2 Mar - 22:21

Chapitre : 4/?

On change de point de vue !! POV Uruha ^^

A fleur de mots
Chapitre 4

Ce matin là, quand il m'a proposé de passé la journée rien que tout les deux, en amoureux, j'ai cru que je rêvais.
Je suis resté si longtemps sans répondre qu'il a cru que j'étais malade.
Oui, je suis malade. Malade de lui. Mais cette maladie là, je ne sais pas si on peut la soigner.

On part, on rit, sourit.
J'ai l'impression d'avoir retrouvé le Suguru que j'avais rencontré, celui dont j'étais tombé amoureux...celui avec qui je vivais il y a encore un an.
Qu'est ce qui l'a changé? Je n'en sais rien. Peut être la gloire et la renommée lui sont monté à la tête, peut être simplement ne me trouve t'il plus assez bien pour lui mais n'ose pas me le dire car au fond de lui il ressent encore un petit quelque chose pour moi...

On a commencé la journée en faisant les boutiques. Ce n'est pas mon activité préféré et, à vrai dire, je n'avais pas vraiment envisagé de passer notre journée ensemble de cette manière, mais lui il adore ça donc je ne dis rien. J'aime trop le voir heureux ainsi...
Cette journée est la notre, la première que nous passons entièrement ensemble sans que rien n'y personne ne vienne tout gâcher. Alors, quoi qu'il veuille faire, j'accepterais. Ce n'est pas le moment de nous fâcher...

Midi est arrivé et on a déjà plus de sac dans les mains que les filles pendant les soldes. Les trois quarts sont à lui j'ai l'impression qu'il à décidé de refaire sa garde robe encore une fois...
Mes pensées sont interrompues par mon estomac qui me signifie qu'il serait plus que temps de le remplir.

" Su-chan, tu ne crois pas que l'on devrais manger ?"

Debout, à un peu moins d'un mètre de moi, il se retourne l'air ennuyé d'être interrompus dans son activité préférée.

« Pourquoi, il est quelle heure?
- Midi...et puis j'ai faim...
- Oh...ben...ok...on rentre à l'appart' ?
- On pourrait pique niquer, on est pas loin du parc... »

Je sais qu'il n'aime pas manger sur le pouce de cette manière, ça n'est pas assez bien pour lui. Je ne serais même pas étonné qu'il décide de m'inviter au restaurant pour se défiler de ma proposition.

« Ok. »

Je relève la tête et le regarde avec étonnement. Il me sourit et, après avoir remis les sacs qu'il tient en place sur un seul de ses bras, il me tend la main.
Un sourire et je la saisit, entremêlant mes doigts aux siens. A peine ma peau est elle entrée en contact avec la sienne que mon coeur s'affole et qu'un large sourire s'étend sur mon visage...
J'en veux à mon corps de continuer à réagir de cette manière alors que le sien ne ressent plus rien en ma présence. Du moins…plus rien non, je sais que je ne le rend pas indifférent, le désir est toujours là mais l'amour, lui, c'est enfuit. Je ne vois plus cette lueur que je sais dans mes yeux dans les siens. Sa façon de me tenir la main est différente aussi. Ma présence lui fait plaisir, mais il ne vit plus que parce que je suis là.

On s'arrête dans un combini et on achète de quoi manger en silence, puis on se dirige vers le parc. Je n'ose rien dire, cette journée me semble tellement irréelle que j'ai peur que si j'ose dire quoi que ce soit, ce bonheur va s'envoler. Arrivés près de notre cerisier, on s'installe pour commencer à manger.

« Ouvre la bouche Atsu-chan »

Il me tend quelque chose, un maki je crois. Sans réfléchir, je le mange avec un grand sourire. Ce genre de petites attentions m'a manqué. Ces moments où il s'occupait de moi, où il agissait comme vraiment quelqu'un d'amoureux. Mais là, à ce moment précis, je ne peux m'empêcher de me demander ce que cette attitude cache. C'est il rendu compte que j'avais l'impression qu'il me délaissait ? Ou peut être la peur que je m'en aille, moi même lasser de lui...
Je ne sais plus, à vrai dire je suis un peu perdu.
Je voudrais penser à autre chose, mais mon esprit, quoi qu'il se passe, me ramène toujours à cela.
14h arriva sans que nous nous en rendions seulement compte. Nous avions finit de manger et il me serrait contre lui, allongé tout les deux dans l'herbe sous ce magnifique arbre qui laissait tomber une lumière rose pâle sur nos visages.
Je me sens si bien la, à écouter son coeur battre, même si ce n'est plus pour moi qu'il le fait.

« Su-chan...j'ai envie de peindre...
- Mh.... »

Il releva ma tête et me regarda avec une mine qui me sembla ennuyée. Me redressant sur mes coudes, je m'approche de lui jusqu'à me retrouvé au dessus de son visage. J'ai déposé un baiser sur ses lèvres, puis un sur sa joue, pour finalement descendre dans son cou et revenir a sa hauteur.

« J'ai envie de te peindre... »

Un nouveau baiser déposé sur ses lèvres.

« Tu veux qu'on aille chercher tes affaires?
- Oui... »

Ça l'ennuie. Je le sens dans sa voix. Il n’en a pas envie mais il ne peut pas me dire non, pas maintenant, pas dans a situation où nous sommes actuellement.
Il se relève et s'époussette, avant de me tendre la main pour que je me relève.

L'aller retour c'est passé dans le silence. A peine une heure s'était écoulée depuis notre départ du parc et nous étions déjà de retour. Mon envie de peindre c'était à présent envolée, tuée par la mauvaise volonté, pourtant si bien cacher, de Suguru.

« Prend une pose » Lui dis-je une fois m’être installé.
« Quel genre?
- Ce que tu veux... »

J'ai l'impression, lorsque l'on se parle ainsi, que nous ne sommes que de simples amis. Sûrement pas des amants...
Je le vois s'asseoir et me regarder, comme pour cherche mon approbation. Je souris et cherche les couleurs que je dépose sur ma palette.
Devant moi, a toile banche semble pour l'instant se moquer de moi, elle me narguerait presque. Je commence alors à la tâcher de peinture.
Peu à peu, le dessin apparaît. D'abords brouillon il se fait peu à peu plus fin. La forme de son corps, du décor derrière, son visage...
Deux heures s'écoulent, mais moi, totalement déconnecté du reste du monde je ne m'en rend même pas compte. Et finalement, en un dernier coup de pinceau, je mets à ma toile la touche finale.
Je recule mon pinceau, réfléchis, hésite un instant et finalement, non, je n'ajouterais rien. J'aurais trop peur de la gâcher.

Suguru me voit nettoyer mon pinceau et devine que j'ai terminé. Du coin de l'oeil je le vois se lever, s'étirer et avancer vers moi. Il est dans mon dos et regarde par dessus mon épaule. Je sais qu'il sourit. Ne me demandez pas comment, je le sais c'est tout.

« Ça te plait?
– Beaucoup, comme toujours... »

Je sens ses bras entourer ma taille et ses lèvres se déposer dans mon cou. Je souris et me retourne, joignant nos lèvres doucement.
J'ai finis de ranger mes affaires et nous nous sommes installés tranquillement dans les bras l'un de l'autre. Des minutes ont passées, délicieusement longues et savoureuses.
Et finalement, un bruit me sort de mon état semi léthargique. Je sens Suguru remuer sous moi, il cherche quelque chose...
Je me redresse et le voit sortir son portable de sa poche. Je lui lance un regard noir.
Ne décroche pas. Cet après midi est le notre, qui que ce soit, raccroche.

« Allô? Oui...d'accord...ok, j'arrive tout de suite... »

Un seul mot, mais il m'arrache le coeur.

« Su-chan? »

Il ne me répond pas. A t'il trop honte? Pour quoi pars t'il? Qui va t'il voir? Pourquoi aujourd'hui...

« Je suis désolé Atsu-chan. On a besoin de moi pour un défilé...
– Mais...
– Désolé, à ce soir. »

Il me vole un baiser et s'en va sans un mot de plus. Je le déteste quand il est comme ça.
Il m'a dit un jour que j'étais la chose la plus importante de sa vie, quand son travail m'a t'il remplacé dans son coeur?
Sa renommée à grandit, et son amour lui à décliné...

[...]
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptyDim 2 Mar - 22:22

Je le vois s'éloigner, Pas une fois il ne se retourne. Les mains dans les poches, comme s'il quittait un simple ami. Une larme coule sur mes joues, suivit d'une autre, et encore une. Elles sont de plus en plus nombreuse.
Je retiens un sanglot.

Pleurer ne me sert à rien, pleurer ne le feras pas revenir...

Sur mon carnet posé sur mes genoux, j'ai tracé le kanji de son nom. J'ai griffonné tout autour, n'osant en toucher les bords.
Et finalement ma main a arraché la page.
J'essuie mes larmes du revers de ma main libre. A quoi cela me servirait il de rester ici s'il n'est pas avec moi?

Mes affaires ramassées je prends le chemin de chez nous et mon regard croise un instant celui de cet homme assis sous ce cerisier, le même que la dernière fois.

Notre appartement m'effraie. Il est trop grand, trop froid. Il y a si peu de nous dans ces grandes pièces tellement éclairées. Dans aucune d'elle je ne ressens sa présence dont j'aurais tellement besoin actuellement. J'ai presque peur au milieu de ce cimetière de ce qui était nous et qui est maintenant moi, et lui.
Je m'en veux de penser ça, mais une petite voix me dit que j'ai raison. Et cela, encore pus que tout le reste me fend le coeur.

La nuit n'était même pas encore tomber quand je me suis couché mais je n'ai ni faim, ni sommeil. Je me sens vide de tout....
Je ne sais pas combien de temps c'est écoulé, mais je sais que j'au entement vu le soleil décliner par la fenêtre, puis la lune atteindre le haut du ciel.
Et je suis toujours seul dans ce grand lit froid.
Et finalement, j’entends la porte d’entrée claquer.

« Atsu, tu dors? »

Oui, je dors. Du moins, j'aimerais. Je ne réponds rien, je ne bouge pas. Quelque part, je me demande ce qu'il va faire...
Je l'ai entendu enlever ce qu'il portait et je l'ai sentit se glisser dans le lit. Un soupir c'est alors échappé de ses lèvres. Non. Je ne dois pas aller me blottir contre lui. Je dois lui montrer que moi aussi, je peux me passer de lui.
De longues minutes passent dans le silence. Il n'a pas bougé et moi non pus. J’entends sa respiration se faire plus calme, je crois qu'il s’endort...

Il est loin, celui qui me disait qu'il ne pourrait jamais dormir sans ma chaleur contre lui...

Et puis sans prévenir, il se tourne vers moi et passe ses bras autour de ma taille. Je sens ses mains se faufiler sous le large t-shirt que je porte.
Ne rien faire. Ne pas réagir, faire comme si je dormais...Calmer mon coeur qui s'affole d'une manière ou d'une autre.

« Atsu-chan, je sais que tu ne dors pas et que tu m'en veux... »

Non, il bluffe. Je le sens sans le savoir.
Je sens sa main descendre le long de mon ventre. Je m'impressionne de réussir aussi bien à me contrôler. Ses lèvres se posent sur mon cou et je retiens tant bien que mal un frisson.
Il va bien finir par abandonner, je le connais. Plusieurs minutes passent et aucun de nous ne bouge. Et finalement, l'entend un soupir contre mon oreille et je sens mes mains s'éloigner après une ultime caresse.
Je me recroqueville lentement sur moi même pour ne pas éveiller ses soupçons. J'ai envie de pleurer et de hurler mais je ne peux pas.

La nuit c'est passé ainsi, chacun d'un coté du lit.
Je ne sais pas si j'ai dormit, le fait est que lorsque le jour c'est levé, j’étais réveillé.
Je suis sortit du lit et, sans un bruit, je me suis enfermé dans la sale de bain. Par bonheur elle se trouve loin de la chambre.
Une douche sous laquelle mes larmes se noient dans le jet d'eau et je ressors. Je vais attraper mes vêtements à la va vite, m'habille et sort en priant pour qu'il ne se réveille pas.
Je ne veux pas le voir, je ne veux pas qu'il me pose de question. Avant de partir, j'attrape mon carnet et mes crayons restés dans le salon la veille.

J'arrive en bas de l'immeuble. Je ne sais pas où aller. Un endroit où il ne me trouvera pas, du moins pas tout de suite, sinon pas du tout.
Le parc.
Je ne sais pas pourquoi, mais cela me semble la meilleure idée sur le moment. Et puis aussi, surtout, c'est la seule que j'ai.
Mes pas m'y entraînent dans que je n'en ai vraiment conscience et bientôt, je me retrouve devant notre cerisier.
Non.
Je me retourne et me dirige vers celui sous lequel cet homme était assis la veille. Pourquoi ici? Je ne sais pas. Peut être simplement pour m'éloigner de notre arbre, de prendre du recul...
Je m'assois et, comme souvent, je me réfugie dans mon carnet à croquis.
Un dessin, deux dessins. Pourquoi je n'arrive qu'à le dessiner lui? J'essuie les larmes qui ont recommencé à inonder mes yeux et mes joues.

Le temps passe et moi je dessine toujours, comme coupé du monde tant que ma feuille n'est pas totalement tâchée de charbon ou de crayon.
Le soleil c'est levé et a continué sa course dans le ciel, réchauffant le monde qui m'entoure d'un peu plus de chaleur à chaque seconde qui passe.
J'ai froid.

Des pas qui s'approchent et qui s'arrêtent à coté de moi. Sans comprendre pourquoi je réagis comme cela, je relève la tête et c'est d'une voix que désespérée que je prononce son nom.

« Suguru? »

Comment ais je pu espérer, ne serais ce une seconde, que cela aurait pu être lui?
L'homme à côté de moi est blond, et son visage semble encore porté l'innocence des enfants. Je reconnais l'homme qui, la veille encore, était assis ici et que j'avais sentit m'observer.

« Pardon, je vous ais pris pour quelqu'un d'autre... »

Sa voix est grave et douce, presque rassurante...

« Ce n'est rien....mais dîtes moi, ça n'a pas l'air d'aller... »

Un sourire un peu ironique fleurit sur mon visage alors que ma main retourne essuyer de nouvelles larmes.

« Pardon, ma question était stupide. »

Il s'assoit à coté de moi et un long silence s'installe. Mon regard auparavant planté dans le sol se tourne vers lui. Ses yeux auparavant fermés s’ouvrent en sentant mon regard. Un timide sourire éclaire son visage. Il était déjà mignon, sourire que le rend que plus beau encore.
Il n'a pas une beauté froide et impressionnante comme Suguru, c'est autre chose, je n'arrive pas encore à dire quoi mais c'est différent.

« C’est rare qu’il y ait du monde ici à cette heure ci. »

Je le regarde sans répondre et il n’insiste pas. Je me demande où il veut en venir…

« Je vous ai vu hier, en train de peindre…vous êtes artiste ? »

La question m’a pris de court. Je ne m’y attendais vraiment pas. Il m’observait donc réellement ? Où peut être suis-je simplement paranoïaque…

« Oui. Je suis peintre…J’ai exposé il y a peu dans une salle d’expo du centre de Tokyo, mais ce n’est pas très connu, je ne pense pas que vous connaissiez…
- J’aimerais bien voir ce que vous faites…
- Elle n’est pas finie,…
- J’irais voir alors. »

Ce sourire angélique me donne envie de sourire aussi. Il a parlé d’une voix tellement douce, comme s’il avait peur de ma réaction…

« Ah ! Je préfère ça ! Vous êtes bien plus beau quand vous souriez ! »

Pourquoi je rougis ? Ce ne sont que des mots…mais cela fait si longtemps que personne ne m’a dit cela. Pas même lui, il ne me les a pas dit depuis si longtemps que j’avais presque oublié leur sonorité…
Le silence est à présent revenu et j’en profite pour détailler doucement son visage.
Une envie…cela faisait si longtemps que je ne l’avais pas ressenti pour quelqu’un d’autre que lui que cela me fait bizarre de prononcé ces mots à un inconnu…

« …Je peux vous dessiner ? »

Pourquoi rougit il ?
Mon sourire s’agrandit lorsqu’il me répond d’un petit ‘oui’ timide et étonné.

Le reste de la journée c’est passé si rapidement que je ne l’ai pas vu passé. Nous avons discuté en même temps que mon crayon voyageait sur ma feuille. Peu au début, puis de plus en plus.
La fin de journée arriva, et le moment de rentrer finit par arriver. Ce moment que je redoutais.
Je soupir en rangeant mes affaires.

« Je vous remercie de m’avoir laisse vous dessiner Takanori-san.
- Ce n’est rien, j’ai beaucoup aimé passer cette journée en votre compagnie. »

On se sourit et vient le moment de se quitter. Je n’ai pas envie de retourné là bas, mais j’y suis bien obliger, je ne vais pas dormir dehors…

« Takanori-san ?
- Oui ?
- …si vous voulez, nous pouvons aller ensemble à mon exposition… »

Il acquiesce avec un grand sourire et me demande :

« Demain ça vous va ? »

Ce fut à mon tour de donner mon approbation d‘un signe de tête.
Nous nous sommes donner rendez vous sous cet arbre le lendemain vers 15h et nous sommes parti chacun de notre côté.

Je souriais quand j’ai sortit mon portable de ma poche à l’entrée du parc. J’avais oublié que je l’y avais mit la veille en partant.
Un coup d’œil à l’écran de cristaux liquide à suffit pour que mon sourire se fane.

Aucun appel manqué.

A suivre
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptyDim 2 Mar - 23:19

>.< nyaaaaaaaaaa

Aoi espèce de salaud T.T *trèèèès poli ^^*

Uruha caliiiiiiiiiiiiin !!! Le pauvre :'( il souffre :'(

Heureusement Ruki est là :D
Ruki va le sauver *o* *inlove* SUITEEEUUUWWWWWW stp
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptySam 8 Mar - 20:06

Mot de l’auteur : merci aori-chan pour les commentaire XD et voila le chap 5 ^^

Retour au POV Ruki !

A fleur de mots
Chapitre 5

Je n’aime pas la pluie.
Elle représente trop de chose, on lui attribue trop de métaphores malheureuses.
Manque de chance, cela fait maintenant plusieurs jours qu’il pleut et donc, impossible de voir Atsuaki.

Je me demande ce qu’il fait dans son grand appartement…

Presque un mois c’est écoulé depuis ce matin là, dans le parc, où je l’ai trouvé prés de ce cerisier. Presque un moi ou l’on se voit presque tout les jour, dans ce parc, où ailleurs même parfois.
Nous sommes devenu proche. Plus que dans mes rêves les plus fous… Des amis, oui. Mais au fond de moi j’aime à croire que nous sommes des amis proches.
Il me parle de Lui, pas toujours, mais il m’en parle. Et plus il le fait, plus il m’est antipathique.

Mais aujourd’hui, il pleut.

Ryo est venu me voir. La pluie ne le gène pas lui. Moi je ne sors que quand j’y suis obligé lorsqu’il pleut. Sentir l’humidité sur moi, ce que je peux détester ça…
Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu. Il m’a manqué je crois. Il est tout de même mon meilleur ami, donc il m’a forcément manqué, mais je dois dire que Atsuaki a légèrement occulté le reste du monde depuis que je le connais…

Nous sommes assis dans mon canapé, dans le petit salon de mon appartement. Ryo me fais écouter les dernières compos de son groupe. C’est assez sympa, du rock quoi, c’est comme tout on aime ou on n’aime pas. J’y ressens quand même une certaine poésie qui est pourtant souvent absente de ce genre. Je crois que l’un des guitaristes est une femme, cela vient peut être de là.
La musique s’arrête et la voix grave de mon ami résonne dans la pièce redevenue silencieuse.

« Alors, tu en pense quoi ? »

J’attend un instant avant de répondre, cherchant les meilleurs mots pour lui donner mon avis de la meilleurs manière possible. Je sais bien que, quoi que je dise, il ne le prendra pas mal. Mais je préféré prendre mon temps avant de me prononcé tout de même.

« J’aime bien, mais on sens que vous manquez encore d’expérience. Ceci dit, ça ne peut aller qu’en s’améliorant…et puis ça manque un peu de paroles pour l’instant. »

Je lui souris et son visage inquiet devient plus serein. Je sais que pour lui, mon avis est très important.
Un mouvement attire mon œil et je le vois se tordre nerveusement les mains. Il veut me demander quelque chose je crois.

« Oui…pour les paroles euh…Minami m’a demander si…
- Si je pouvais vous en écrire ?
- …oui… »

A son air gêné, je devine qu’il n’était pas d’accord avec cette idée. Sûrement pense t’il que je n’ai pas que cela à faire… C’est vrai que j’ai tendance à être trop gentil et à faire le travail des autres, mais quand c’est pour mon meilleur ami, ça ne me dérange pas.

« C’est d’accord.
- Takanori, te force pas si t’as pas envie…
- T’inquiète pas, j’ai plein de texte en rab’, je peux vous en donner quelques uns. Donne moi vos partitions, je les arrangerais pour que ça colle avec.

Ryo me regarde avec un air étrange. Il y a des moments où je n’arrive pas à savoir ce qu’il pense…Cela me gène, il me semble soudain semblable à un inconnu…
Et puis finalement, il lâcha un merci et redevint normal. J’ai parfois l’impression qu’il change de personnalité, comme si le ‘Reita’ qu’il devient sur scène prenait la place du Ryo que je connais pour quelque temps…
C’est vraiment une impression étrange…
Le reste de la journée c’est passé calmement. Je n’ai pas pu m’empêcher de lancer continuellement des regards vers la fenêtre. Cette pluie m’énerve, voir cette eau tomber du ciel me fait penser à lui. Imaginé qu’il est tout seul me met de mauvaise humeur et penser que le brun est peut être avec lui m’énerve encore plus !
Pour la troisième fois en une vingtaine de minute, je me suis levé du canapé pour m’approcher de la fenêtre.

« Mais qu’est ce que tu as aujourd’hui ? Je ne t’ai jamais vu remuer autant ! »
Mon regard qui s’était perdu au loin revient vers Ryo.

« …rien. »

Pourquoi je ne lui dis pas ? Je ne sais pas vraiment. Peut être par peur qu’il se moque de moi…

« Taka-kun, je ne suis pas stupide. Je te connais et je vois bien que quelque chose ne va pas. »

Sauf que j’avais oublié à qui j’avais à faire. Il lit en moi comme dans un livre ouvert, s’en est presque effrayant parfois. Peut être parce que l’on se connaît depuis le jardin d’enfant
Il sait comment je fonctionne. Bref inutile de mentir, c’est même étonnant qu’il ait pas déjà tout deviner.

« J’ai un ami à voir au parc, mais à cause de la pluie je ne peux pas…
- un ami ?
- Oui. J’ai rencontré un peintre il y a environs un moi et on est devenu amis…
- Oh…il est connu ? Il ressemble à quoi ?
- Euh non…pas très connu…Il est grand, plutôt très beau, blond…un joli sourire et il dessine divinement bien… »

Ryo resta un long moment à me regarder avec un petit sourire en coin. Sans savoir pourquoi, je me suis mis à rougir.

« Il t’as taper dans l’œil le petit peintre… »

Tapé dans l’œil…oui peut être un peu je l’admets…

« Peut être, enfin même si c’était le cas, il est déjà pris donc… »

Un rayon de soleil passa par la fenêtre. La pluie c’était enfin arrêter et le ciel était à présent bleu, bien que des gros paquet de nuages se promenaient encore par endroit. C’est cela que j’aimais avec la pluie, c’est qu’elle peut durer très longtemps, mais elle finit toujours par partir quand on s’y attend le moins. Le soleil faisait briller le sol et les toits humides.
Ryo n’a rien ajouté, se contentant de me regarder de ce même air incompréhensible qu’il prenait en pareille situation.

Nous sommes resté une heure encore et nous sommes sortie pour aller au parc. Ryo voulait voir Atsuaki, j’ai éveiller sa curiosité dit-il et il se ce demandait de qui, moi, j’avais bien pu tomber amoureux.
Je dois dire que je n’ai pas vraiment protesté, j’ai envie de le voir aussi. Parce que cette semaine sans son sourire m’avait semblé aussi longue que si elle avait durer une année entière…
Serais-ce donc vraiment cela l’amour ? Peut être…

On est arrivés dans le parc, et je dois dire que la nature humide éclairée par le soleil est magnifique. Les cerisier semblaient brillé de milles feu…
Nous sommes allés vers notre arbre et, en passant devant la fontaine, une voix chaude que je connaissais bien m’a interpellé…sa voix…

« Takanori-kun !! »

Je me suis retourné et l’ai vu s’approcher de moi avec un grand sourire. Il m’avait tant manqué ce sourire…
Je me suis sentit rougir. Et le regard de Ryo qui attendait ma réaction ne fit rien pour m’aider à enlever cette rougeur gênante de mes joues.

« Atsuaki-kun, ça va ? »

Je l’ai sentit me prendre dans ses bras et mes joues sont devenues cramoisies.

« Maintenant, oui ! Mais à cause de la pluie on a pas pu se voit de la semaine ! J’étais triste… »

Il s’éloigna de quelque pas et je remarque alors qu’il porte un appareil photo autour du cou. Un regard derrière lui et j’aperçoit l’ange brun, Suguru… Il est appuyé sur le bord de la fontaine et semble contrarié. Est-ce parce que je parle à Atsuaki ? Ou a-t-il entendu ce que l’ange blond viens de me dire ?
Mon regard revient sur celui-ci et je lui réponds avec un sourire.

« Oui, moi aussi j’étais triste…
- D’une humeurs massacrante même oui ! Il ne tenait pas en place en grommelant sur le temps ! »

Je ne m’attendais pas à ce que Ryo intervienne. Atsuaki à rit, et je lui ai présenté Ryo rapidement. Ils ont échangé un sourire et finalement, Atsuaki c’est de nouveau tourné vers moi.

« Je suis désolé Taka-kun, je vais devoir y aller. On se voit demain hein ?
- Evidement, même heure et même endroit que d’habitude. »

Il sourit et ses lèvres se posèrent sur ma joue. Je l’ai regardé partir avec une pointe de regret rejoindre son prince froid toujours assis sur la fontaine.

« C’est lui, hein ? »

La voix de Ryo me sortit de mes songes.

« Oui… »

Le bassiste regarda un instant le couple prés de la fontaine.

« Si c’est avec lui qu’il sort, sans vouloir te démoralisé, t’as aucune chance…Le brun c’est Aoi, un des plus grand mannequin du Japon…enfin Aoi c’est son pseudo.
- Oui. Je sais. »

Un soupir. J’ai baissé la tête et je me suis retourné pour rentrer à la maison. Ryo m’a suivit sans rien dire et on est rentré chez moi pour se commander une pizza.
Vivement demain…

Ryo à raison, je l’aime je crois…

Je voudrais tant qu’il quitte ce Suguru…
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptySam 8 Mar - 20:37

"Sentir l’humidité sur moi, ce que je peux détester ça…" et quand il se douce hein ????? -__- XD


"J’attend un instant avant de répondre, cherchant les meilleurs mots pour lui donner mon avis de la meilleurs manière possible." XD Tiens il est comme moi XD

"Je voudrais tant qu’il quitte ce Suguru…" BIEN SUR QU'IL VA LE LARGUER XD IL A INTERET !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Aoi m'énerve de plus en plus -_____________-"
Uruha largue le T.T
Ruki de plus en plus attachant ^^
Reita Oo première apparition XD
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptySam 8 Mar - 21:45

Mot de l’auteur : lol puisqu'Aori est la seule a lire...(oui je parle encore de toi xD) Jte préviens j'ai plus qu'un chapitre d'avance aprés celui la donc faudra que t'attende! lol

Retour au POV Ruki !

A fleur de mots
Chapitre 6



C’est l’été.
Ça fait presque deux mois maintenant que cette routine qu’Atsuaki et moi avons mise en place se déroule tranquillement. Chaque jour, nous nous retrouvons sous cet arbre, notre arbre comme j’aime l’appeler.
On parle, de tout de rien, des fois même on est juste ensemble à regarder l’herbe pousser.
Parfois, il me dit qu’il ne pourra pas venir parce qu’il sera avec lui, mais souvent, une heure passe et je le vois qui arrive, la mine triste et les yeux rougis d’avoir pleuré.
Il ne me parle presque pas de Lui. Juste quelques mots de temps en temps. Je crois qu’il profite des moments ou nous sommes ensemble pour l’oublier. Enfin ça, ce n’est que moi qui m’en persuade.

Aujourd’hui, il n’est pas avec moi. Il m’a dit qu’il passait la journée avec lui.
Je suis couché sous notre cerisier, occupé à regarder Les enfants jouer autour de la fontaine. Un mouvement de l’autre coté du chemin de gravier me fait tourner les yeux. Je les vois arriver et s’asseoir sur le sol.
Atsuaki n’a même pas un regard vers moi, pourtant, je sais qu’il sait que je suis là. Je ne dis rien. Je le regarde en silence, lui, l’ange brun, celui que je hais de tout mon cœur
Je le hais, oui. Plus les jours passent et plus je le déteste ce mannequin. Pour des choses futiles, puériles, stupides, tout ce que vous voulez, certes. Mais ça n’enlève rien à la hauteur de cette antipathie que je ressens dés que je l’aperçois.
Et c’est réciproque je crois.

Je ne comprends pas pourquoi Atsuaki reste avec lui. Enfin…je connais ses raisons et je les admets, mais je ne les comprends pas pour autant.

Il le fait souffrir, mais comme il l’aime, il le supporte. D’un coté, le courage d’Atsuaki m’impressionne, mais d’un autre, une petite voix au fond de moi me répète qu’il serait bien mieux avec moi…
Je n’ai pas autant d’argent que lui, je n’ai pas sa beauté, mais je crois pouvoir dire avec certitude que moi, au moins, je l’aime…
Mais Ryo à raison, pourquoi quitterait il ce Suguru. Il n’y gagnerait rien. Je ne suis qu’on bon ami pour lui, celui avec qui il peut parler de tout, pas celui avec qui il veut faire sa vie.

Je soupire. Tout ça va finir par me faire déprimer…
Mon regard se promène autour de moi. Le parc est presque vide aujourd’hui malgré le beau temps. Ceci dit, la chaleur ambiante serait insupportable s’il n’y avait pas cette fine brise que je sens caresser mes bras dénudé.

Je n’ai pas envie de travailler ce soir. Rester debout toute la nuit ne m’inspire pas pour la première fois depuis bien longtemps. Je vais encore voir et revoir les même visages, ces mêmes personnes qui, chaque jour, viennent chercher la même chose à la même heure.
Travailler de nuit est parfois agréable, mais je dois avouer que cela fatigue plus que je ne le croyais au départ.

…Je suis bien là, allongé sur l’herbe. Il n’y a vraiment que dans ce parc que je me sens bien…
Quelque chose de doux se pose sur ma joue. Je souris et ouvre les yeux pour voir Atsuaki me sourire à son tour. Je me relève étonné. Que fait il là ? Il était avec l’autre il y a encore quelques minutes !
Il me sourit et me demande si je vais bien. Je balbutie une réponse qui semble lui convenir et après avoir déposé un nouveau baiser sur ma joue, il s’excuse et se relève pour retourner…avec lui.

Lui. Il fixe d’un regard noir l’endroit ou nous sommes. Je crois que c’est de la haine que je vois dans ses yeux.
Peut être c’est il rendu compte que son ange s’éloigne de lui…mais il n’a rien à craindre, je ne lui volerais pas. Atsu, de tout façon, l’aime beaucoup trop pour l’abandonner pour moi.
Je me rallonge après un dernier signe de main à Atsu qui c’est installé entre les bras de Suguru. Mes yeux se ferment et je me concentre sur les bruits autour de moi. Je veux oublier qu’ils sont là, à quelques mètres, peut être en train de s’embrasser, je veux les oublier…

Je ne sais pas s’il c’est écoulé une heure ou bien une minutes. Peut être que je me suis endormis, à vrai dire je suis bien incapable de le dire. Le fait est que ce sont leurs voix qui m’ont réveillé.
J’ai ouvert les yeux et les ait vu. Suguru semblait dans une colère noire et Atsuaki…

Il pleure…
Il l’a encore fait pleurer…et devant moi cette fois.

J’ai soudainement envie de me lever et de lui mettre une droite. Abîmer son visage de poupée parfaite…même si cela va certainement m’attirer des problèmes…
Je vois Suguru tourner la tête vers moi, il me lance un regard que je devine clairement haineux, j’ai l’impression qu’il li dans mes pensées et qu’il me met au défit de le frapper. Puis il se retourne vers Atsuaki et finit par s’en aller, laissant mon petit ange blond seul, le visage trempé de larmes.
Avant même que le mannequin n’ai disparu de mon champ de vision, je me suis levé et j’ai couru vers Atsuaki. Je l’ai pris dans mes bras, le berçant doucement. Je l’ai sentit se blottir contre moi et j’ai soudain eut l’impression d’être une bouée de sauvetage…SA bouée de sauvetage…
Je sens sa main s’accrocher à mon T-shirt alors que des sanglots secouent son corps. Ma main va attraper doucement la sienne et la décrispe, il ne faudrait pas qu’il fasse de crise de nerf…
J’ai mal de le voir comme ça…
Je cherche les mots pour le réconforter mais je ne sais pas ce qui a causé la dispute. En fait si, j’ai bien une idée mais comme je ne suis pas sûr je ne préfère pas dire quoi que ce soit.
J’attend patiemment qu’il se calme, le serrant contre moi, et finalement lui demande ce qui c’est passé d’une voix hésitante.

« Je…on parlait, et il m’a demander qui tu étais…Il…Il m’a parlé comme s’il était jaloux, comme si je le trompais ou je ne sais pas…il…il c’est énervé… »

Soudain, je m’en veux.
En fait, beaucoup d’émotions contradictoires me sont tombées dessus…Je m’en veux d’être la cause de leur dispute, mais d’un autre coté je rêve du jour ou ils se sépareront.
Atsuaki c’est finalement calmé, mais il est longtemps resté blottit entre mes bras. J’ai un instant cru que mon rêve se réalisait, mais la petite voix de la raison à fini par me convaincre que ce n’était que parce qu’il avait besoin d’une présence amicale…
De ma présence ?

Et moi, j’avoue sans honte en avoir profiter. Qui dans un cas pareil n’en aurais pas fait de même ?
Malheureusement, le bonheur à pour principal défaut d’être éphémère. Son portable se mis à vibrer. Il le sort de sa poche et voit l’inscription « 1 nouveau message » inscrit dessus.

« Je ne veux pas lire …J’ai trop peur de ce qui pourrais être marqué à l’intérieure.
- Tu veux que je le fasse ?
-…oui. »

Il me tend l’appareil en me regardant avant tant de tristesse que même si j’avais voulu je n’aurais pas pu dire non. Je crois que j’ai aussi peur que lui de lire ce qu’il y a inscrit dans le message, mais moi je dois être fort. Je n’ai pas de raison d’être triste…
J’ouvre et lis en moi même le message…

Expéditeur : Su-chan <3

Désolé mon cœur, je ne pensais pas ce que je t’ai dis, je t’aime, pardonne moi…
Je t’attends à la maison, tu me manques. Je suis tellement désolé…

J’hésite. Je sais que je dois lui lire, le rassurer, lui dire qu’il c’est excuser…mais je n’en ai pas envie.
Je veux lui dire que c’est un message de pub, ou qu’il lui dit que tout est fini entre eux…

Mais je ne le fais pas. Je ne veux pas voir son visage plein de larmes encore une fois, je ne veux pas lui mentir car cela finirais forcement par se retourner contre moi.
Je veux gagner son cœur à la loyale.
Alors je lui dis, je lui lis tout sans oublier un seul mot, comme si je lui avais écrit ce message moi même.

J’espère un instant qu’il prend cela pour du foutage de gueule de la part de Suguru. J’espère qu’il a besoin de temps pour réfléchir, de quelques jours sans le voir…
Mais non.
Il semble hésité mais finalement il se lève et me dit qu’il va rentré. Il s’excuse pour avoir gâcher mon après midi. J’ai envie de lui dire que quand je suis avec lui, rien d’autre ne compte pour moi, mais je ne peux pas.
Il s’excuse encore une fois de partir comme ça et dépose ses lèvres sur ma joue.
Et il part.
Moi, j’ai juste réussit à dire que « c’est normal » et un faible « bonne chance » sans conviction ni sans que je le pense véritablement.

Il est parti sans voir les larmes qui se bousculaient à présent sur mes joues, ni la douleur que je ressentais au fond de moi.
Le beau temps semble soudain me nargué, l’été n’est pas la saison de la joie pour tout le monde.

Je sais que je ne peux pas le forcer à m’aimer…
Je sais que, que nous soyons ami est déjà une chose formidable…

Mais parfois j’aimerais tant être égoïste…
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptySam 8 Mar - 22:33

*larmes aux yeux* Ruki on t'aimeuuuwwwwww XD

Uruhaa tu m'énerves Oo

Aoi -__- j'en parle pas de ce CO****D *s'énerve toute seule* grrrrrrrrrrrrr >.<


suite *sourire d'ange(d'Uruha quoi T.T)*
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptyDim 9 Mar - 15:54

Mot de l’auteur : Bon je précise que le groupe de Reita est une pure invention de ma part XD j’ai mis un peu n’importe qui n’importe où, ça peut surprendre au début !
De ça, ce chapitre n’est pas très important pour l’histoire, mais je trouvais ça important pour comprendre le caractère de Reita. Donc voilà un chapitre spécial pour lui ^^

POV Reita ! Hé hé…

A fleur de mots
Chapitre 7



Quand je me suis levé ce matin, je me suis dit que cette journée allait être différente des autres. Je ne savais pas si cela serais en mal ou en bien, j’avais juste une de ces intuitions que l’on a parfois sans trop comprendre pourquoi.
J’ai traîné un peu avant de me lever et finalement, quand je l’ai fit, j’ai vu que j’avais un message sur mon répondeur.
Et là, ça fait bien dix minutes que je suis comme un con, au moins je l’admet, debout devant mon téléphone avec un sourire niais sur le visage.
La journée va être bonne, excellente même.
Ma main retourne vers le bouton ‘lecture’ et sa voix résonne à nouveau dans le silence de mon appartement.

« Allô Ryo-kun ! C’est Takanori, c’était pour te prévenir que je viendrais à votre répétition aujourd’hui. C’est Minami qui me l’a demandé.
A toute à l’heure ! »


Mon sourire niais n’a pas disparu. Si je n’étais pas seul chez moi j’aurais honte je crois…
Un tour dans la salle de bain, puis dans la cuisine et je suis parti vers la salle de travail du groupe. Il est 9h20, la répétition est à 10h. J’habite à une dizaine de minutes de la salle mais je n’aime pas être en retard.
J’y vais à pied. J’aime me promener dans la ville le matin de bonne heure comme cela. En plus, il n’y a pas encore beaucoup de monde dans cette partie de la capitale, il n’y a pas encore cette effervescence qui n’arrive que vers le début d’après midi.
Il y a juste le soleil qui finit de se lever, éclairant doucement les immeubles qui apparaissent en contre jour comme on le voit parfois dans certain film américain.
Cela donne à la ville une allure irréelle, quelque chose qu’on ne pensait pas voir de ses yeux un jour, comme si on était soudain sur une autre planète. Je marche les mains dans les poches et la basse sur l’épaule, regardant le ciel bleu et orange ou quelques nuages se promènent.
Et finalement j’arrive devant le bâtiment. Il est déjà arrivé. Il attend devant la porte, assis sur le sol le regard perdu quelque part…
Le soleil encore bas frappe de ses rayons ses cheveux dorés. On dirait que ces cheveux sont de l’or liquide ainsi éclairé, ou des fils d’or…ou un morceau de soleil je ne sais pas…Cela lui donne cette allure d’ange dont il n’a pas conscience…
Je ne sais pas depuis combien de temps il attend ici, heureusement que l’on est en été…

« Takanori-kun !
- Ah ! Ryo-kun, te voilà…
- Tu es en avance !
- Oui, en fait je voulais pouvoir passer un peu de temps avec toi vu qu’on ne se voit pas beaucoup ces derniers temps. »

Je ne DOIS PAS rougir. Je dois rester calme, ce n’est qu’un AMI. Je lui souris de façon un peu crispée, j’espère qu’il ne s’en est pas rendu compte…
Nous entrons et je dépose ma basse sur son socle avant de me diriger vers la petite table au fond de la salle pour faire du café pour quand les quatre autres arriveront.
Je suis un peu stressé qu’il soit là. En fait, j’ai toujours peur de ne pas être à la hauteur de ses espérances. Depuis toujours, je suis celui en qui il fonde tous ses espoirs. « Je ne sui pas capable de grand-chose, mais toi si ! »
Il me l’a dit tant de fois cette phrase…c’est vrai qu’entre ses problèmes de santé, et ses problèmes familiaux, il n’a jamais eu vraiment put se donner à fond…mis à part dans les matières littéraires dans lesquelles je n’étais pas très fort…
Depuis cinq minutes que nous sommes arrivés, nous n’avons même pas échangé un seul mot. J’ouvre la bouche pour parler mais à l’instant où je trouve enfin quelque chose à dire, la porte s’ouvre, me faisant sursauter.

« Ah Shou, c’est toi…tu m’as fait peur…
- Ohayo Rei’, oh bonjour Takanori, je ne t’avais pas vu désolé.
- Pas de soucis, bonjour ! »

Le guitariste alla déposer son instrument à sa place et s’exclama :

« Oh ! Du café !! »

Je regardais avec amusement Shou attraper l’une des tasses pour la remplir du liquide noir et amère que je venais juste de finir de préparer quand la porte s’ouvrit. Le reste du groupe entre, parlant et riant. Je vis avec amusement notre chanteur s’approcher de Shou pour glisser ses bras autour de sa taille. Shou a sursauté, manquant de renverser son café.

« Saga-chan ! »

Les deux amants qui – rendez vous compte – ne s’étaient pas vu depuis hier s’embrassèrent. Je souris en entendant Minami couiner. Même après presque six mois, elle les trouve toujours incroyablement mignon. A leur place, j’en aurais marre mais de toute évidence cela les amuse plus qu’autre chose…
Un coup d’oeil vers Takanori qui les regarde avec un air perdu quelque part entre ‘je les envie’ et ‘ils sont mignons’. Je sais à quoi, ou plutôt à qui, il pense…je sens mon ventre se serrer. J’ai du mal à avaler ma salive tant la gorge est serrée elle aussi…
De la colère, de la jalousie…le tout en même temps. Toute cette histoire m’énerve…
Je me compose une expression qui se veut neutre, un petit sourire forcé et hop le tour et joué, personne ne remarquera rien…tout le monde n’y voit toujours que du feux.
Minami me regarde, je sens son regard qui me scrute, cherche à voir ce que je pense au fond de moi. Mais elle n’y arrivera pas. J’ai trop bien appris à cacher mes sentiments pour qu’elle puisse les deviner comme cela.
Malgré tout, j’ai l’intime conviction qu’à la fin de la journée elle aura tout de même tout deviné, ‘intuition féminine’ soi disant…C’est juste que malgré les carapaces, elle est génial pour réussir à lire le cœur des gens.

Finalement, en bonne leader, elle décide de faire commencer la répétition avant que Shou et Saga ne soient trop dans leur bulle pour faire autre chose que de se regarder dans le blanc de l’œil avec la même expression de merlan fris que je devine sur mon propre visage quand je pense un peu trop à lui…comme maintenant…
Ben oui j’ai eu le malheur de le regarder…Non, arrête de me sourire ou je vais pas être capable d’aligner trois notes juste !
Je ferme les yeux et je visualise ma basse que je sens sous mes mains. Je la connais pas cœur, je peux en jouer les yeux fermer, la preuve c’est ce que je suis en train de faire. Il faut que j’oublie que tu es là… Il faut que je joue le mieux possible pour que tu sois fier de moi.
Je respire calmement et ouvre les yeux. La voix de Saga résonne, il chante ses paroles…
Les deux guitares sont bien ensemble, seule la batterie à encore un peu de mal , mais nous n’avons joué cette chanson qu’une ou deux fois, Miyavi est un bon batteur, dans quelques jours et avec un peu de pratique, tout ira pour le mieux.

J’ose un regard vers lui. Il est assis au bord du canapé, concentré sur le chant de Saga je pense…
Et puis sans prévenir, il tourne la tête vers moi ! …et merde, je grimace en entendant la fausse note que je viens de faire…
Je suis ridicule…j’ai l’impression d’être une gamine effrayée parce qu’elle va à son premier rancart…ou parce qu’un mec la regarde avec un peu trop d’insistance…
Je lâche un long soupir et voit Shou qui tourne la tête vers moi tout en continuant à jouer. Il m’a entendu je crois. Je lui lance un sourire pour lui faire comprendre que ça va. Il me regarde encore un moment d’un air sceptique avant de tourner la tête vers Saga.

La fin de la répétition finit par arriver, même si j’ai cru un instant que cela n’arriverait jamais. Takanori et Minami ont échangé quelques mots, puis Saga et lui on engagé une conversation sur comment il pourrait chanter ses textes.

Je rassemble mes affaires en silence, lançant souvent, trop souvent, des regards vers le chanteur et Takanori.
Finalement, quelques pas et j’ai franchit la porte, adressant un dernier signe aux personnes encore dans la salle avant de sortir. Quelque pas encore et je suis dehors.
Le crépuscule approche de plus en plus. J’ai presque l’impression que le soleil est resté à la même hauteur toute la journée…Nous restons répéter longtemps en été, profitant qu’il fait jour jusqu’à tard.

Je m’en veux un peu d’être parti de cette manière, mais j’ai peur qu’il me pose des questions aux auxquelles je ne veux pas répondre pour le moment. Je ne suis pas quelqu’un de courageux, je ne suis pas brave…
Je ne pourrais même pas le regarder en face, et même si je le faisais, les mots ne voudraient pas sortir de ma gorge.

« Reita ! »

Quelqu’un m’appel, ce n’est pas lui, j’aurais reconnu sa voix et puis, il n’utiliserait pas mon surnom… Je me retourne et vois Shou qui court vers moi, sa guitare sur l’épaule. Il s’arrête à quelques pas devant moi, essoufflé.

« Rei-kun, je voudrais te parler s’il te plait…
- euh, ouais…
- On fait la route ensemble ?
- Ok… »

Je me demande de quoi il veut me parler. De musique ? Ou d’autre chose…Shou est quelqu’un de très droit et de spontané. Il n’hésite pas à dire ce qu’il pense, quel qu’en soit les conséquences. C’est un aspect de son caractère que j’aime beaucoup chez lui, au moins je sais toujours à quoi m’attendre.
On commence à marcher en silence et, au bout de quelques mètres, je finis par lui demander :

« Tu voulais me parler, je crois… »

Je tourne la tête et vois Shou qui me regarde avec un sourire en coin.

« Oui, j’avais plusieurs choses à te dire…Déjà, j’ai une idée de modification que l’on pourrais faire sur un des accords de ‘Tsubasa’ (1), mais je veux ton accord parce si je change il va falloir que tu modifies aussi ta partie à ce moment là aussi… »

J’acquiesce. Shou a toujours de bonnes idées de modification. Un sourire et je devine à son expression qu’il n’a pas finis…

« Et je voulais savoir…tu l’aimes, hein ? »

Je m’arrête net de marcher et le regarde avec une expression que j’essaye de faire étonné. Je me doutais qu’on allait finir par en arriver là… Shou est perspicace, un peu trop parfois.

« De quoi tu parle ?
- de Takanori… »

Merde. Si il l’a vu alors…non ne pas penser à cela, ça serais affreux si lui aussi il l’avait vu…

« Qu’est ce qui te fais dire ça ? »

Argh, ce n’était pas la phrase à dire ça Ryo ! Je me suis vendu là…c’est finis, adieu mon cruel, je n’ai plus qu’à me pendre…

« Tu l’aimes. »

Gagné, je crois que je n’ai plus vraiment le choix là, hein…Si ?...Non. Rêve pas Ryo, t’as plus le choix.

« Oui.
- Pourquoi tu ne lui dis pas alors ? »

On recommence à marcher en parlant et on finit par arriver au parc près de chez Takanori. J’ai parfois l’impression que, quelque soit le chemin que l’on prend, on finit par arrivé ici. Mais finalement, c’est un peu ça, car il est au centre de la ville, à un endroit auquel on a une chance sur deux de passer. Surtout que c’est le chemin le plus rapide pour aller vers le quartier résidentiel ou nous vivons presque tous.
Je n’y suis pas repasser depuis qu’on y était venu avec Takanori la dernière fois. Toutes les fleurs sont tombées maintenant, les arbres sont d’un vert brillant, parsemés parfois du rouge des cerises. Le soleil qui brille encore un peu donne à ces couleurs un aspect étrange, brillant, presque lustré. Comme si les arbres n’étaient pas fait de bois et de feuilles mais de plastique ou d’une matière comme ça. Cette atmosphère rend ce parc encore plus irréel qu’il ne l’est d’habitude…
On passe devant la fontaine ou il m’avait présenté son peintre…

« Parce que ça ne servirait à rien, il aime déjà quelqu’un de tout son cœur…et qui a bien plus besoin de lui que moi. »

Il m’a raconté ce qu’Atsuaki vivait avec son mannequin. Oui, il a bien plus besoin de lui que moi.

« Mais il est célibataire !
- Plus pour longtemps j’espère…je vais tout faire pour.
- Mais !
- Shou, pour moi, la seule chose importante pour moi c’est qu’il soit heureux, que ce soit avec ou sans moi. Il n’a jamais eu de chance, il est temps que cela change. C’est vrai, je pourrais lui dire, mais cela donnerait quoi ? Soit il me repousse, soit il accepte pour ne pas me faire de peine et il sera malheureux. »

Shou me regarda longuement avant de soupirer.

« Fait comme tu veux… »

Je sais que je ne fais sûrement pas le bon choix pour moi, mais je fais le meilleur pour lui et c’est tout ce qui compte pour moi.
Nous arrivons bientôt à l’entrée du parc. Un dernier signe de main et nous partons chacun de notre coté. Demain, nouvelle répétition.

Ce soir, pour l’instant, je vais tacher de l’oublier.
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptyDim 9 Mar - 16:17

"ses problèmes de santé, et ses problèmes familiaux" ==> tu vas nous devoir des explications !!!!!!!!!!!!!!!!!

sinon Reita c'est trop triste :(

Saga chanteur XD jl'imagine pas du tout XD
Miyavi derrière une batterie ... Ouaiiiiiiiiiiiis ^^
Shou guitariste ... mouais XD

Suite >.< en plus POV d'Aoi *o* XD il va me saouler hein u_u
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptySam 15 Mar - 15:04

Mot de l’auteur : Merci à Yôko-chan pour la première phrase, sans elle j’aurais jamais trouvé comment commencer ce chapitre.
Chapitre : 8/?

POV…Aoi

A fleur de mots
Chapitre 8


Le monde, c'est comme un podium. On marche, on marche en priant le ciel qu'un talon ne cède pas. Mais inévitablement, il arrive de tomber.
C’est ça la vie de mannequin, toujours être le plus beau, le plus grand, le plus fin Toujours être celui sur qui les vêtements tombent le mieux, celui que tout le monde voudrais avoir mais qui, finalement, n’appartient à personne.
J’ai tout fait pour être le plus grand et devenir intouchable, oublier ce que j’avais vécu avant, oublier que j’avais été celui qu’on rejette pour devenir celui qu’on adule. Et j’ai réussit.
Être un homme beau et féminin n’est pas une chose facile dans ce monde de brute, je l’ai payé pendant trop longtemps. Mais maintenant, juste retour des choses, celui que l’on a maltraité devient celui qui éblouit le monde de sa beauté. Car oui, je suis beau, on me le dit assez souvent pour que je le croie.

Et puis un jour, je l’ai rencontré, lui. Et alors le mot beauté a pris un autre sens que celui que je connaissais et côtoyais depuis si longtemps. Il a pris une teinte douce. Si je devais nous donner des couleurs je serais le rouge et il serait le rose.
Nous nous sommes rencontrés dans le parc. Comme d’habitude je marchais droit devant moi sans prêter attention à ce qui m’entourais et je ne l’ai pas vu arrivé. Nous nous sommes rentrés dedans et il est tombé au sol. Je suis resté sans voix devant son visage enfantin lorsqu’il a levé les yeux vers moi.
Cette rencontre restera gravé à jamais dans ma mémoire comme l’une des plus belle chose de ma vie.
Si seulement tout avait pu continué ainsi…

L’idylle aurait pu être éternelle. Elle aurait du l’être. J’aurais du tout faire pour qu’elle le soit. Seulement, le destin ne fait pas toujours ce que l’on veut.

Être mannequin ce n’est pas donné à tout le monde, on croit toujours que mise à part des régimes et des défilés nous ne faisons rien. C’est bien lourdement se tromper.
Des contrats à remplir, nous en avons tellement que nous n’avons pas assez de doigt pour les compter. Des défilés, au moins un par semaine. Sans oublier les séances photos qui sont ce qui nous prend le plus de temps.
Il arrive un moment où le travail devient tellement prenant qu’on ne pense à rien d’autre.

Et pourtant, rien ne me fera quitté ce métier. Il est ce qui constitue ma vie, plus peut être même que lui. C’est grâce à lui que j’ai pu m’en sortir, à lui que je suis devenu ce que je suis.

Des remords, j’en ai eu oui. Le matin lorsque je devais partir avant qu’il ne soit réveillé et revenir après qu’il soit couché. De l’abandonner un peu plus jour après jour. Oui, j’ai eu mal, sûrement autant que lui.

Et puis un jour, je l’ai rencontré. Le destin joue parfois des tours étranges.
Ce matin là, je me rendais dans le bureau de mon manageur. Encore une fois, en bon mannequin, j’avançais droit devant moi, fixant un point au loin sans me soucier du monde qui m’entourait. Et je l’ai croisé.
C’est étrange parfois comme les scénarios se répètent et ne se ressemble pas…
Nous nous sommes bousculés et le choc fut tel que je me suis retrouvé assis par terre. J’ai levé vers la personne en face de moi un regard noir. Qui avait donc osé me faire tomber de mon podium, qui avait osé me faire tomber, moi, le prince parmi les princes dans cette agence ?

Il m’a regardé avec des yeux inquiets, il m’a demandé si ça allait et sa main c’est tendu pour attraper la mienne. De longue jambe, une taille fine, des bras musclés…et un sourire. Voilà à quoi on pouvait résumer l’homme que j’avais en face de moi.
Pour la première fois depuis longtemps je me suis senti rougir et j’ai balbutié, moi qui était si sûr de moi quelques minutes avant. J’ai bafouillé des excuses, moi qui m’était jurer de ne me rabaisser devant personne.
Il m’a regardé simplement et m’a sourit. Ce sourire si franc, si …si naturel qu’aucun mot ne serais assez digne pour le décrire.
Encore une fois, je me retrouvais devant une beauté si différente de la mienne, si naturelle et spontanée.

Atsuaki a la beauté des anges, Yutaka à la beauté de ces gens qui n’hésitent pas à tout donné pour les autres.

D’une voix douce il m’a proposé de partager un café. J’ai découvert qu’il était mannequin dans cette agence lui aussi, et je me suis rendu compte que nous avions déjà forcément du nous croiser. Je m’en suis voulu de ne pas l’avoir remarqué avant….
De connaissance, nous sommes devenu amis, puis, de fil en aiguilles, nous sommes devenu proche. Jusqu'à finalement devenir amant. Pourtant, il n’a jamais rien su de moi à part mon nom. Peut être n’ose t’il pas me demander, peut être qu’il ne veux pas trop en savoir non plus, se garder des surprises…
C’était il y a six mois.

Debout devant mon miroir, cela fait presque dix minutes que je fixe mon reflet, sûrement pour essayer d’y trouver quelques réponses à ma détresse.
Il est presque minuit et une fois encore, je reste alors que Atsuaki dors déjà. J’ai passé la soirée à faire un défilé, il c’est terminé vers 21h30. Pourquoi suis-je rentré aussi tard ? Parce que Yutaka était avec moi. Ce soir encore il m’a demander de sa voix empreinte d’innocence pourquoi je ne pouvais pas resté, et moi, sans aucun remord je lui ai inventer une excuses pour ne pas lui dire que j’allais rejoindre mon petit amis avec qui je suis depuis presque deux ans.

Le plus lourd fardeau des êtres parfaits, c’est qu’ils sont à quelques millimètres du gouffre de l’erreur.
Le moindre faux pas peut les faire chavirer, et plus le temps passe, plus je sens se moment arriver. Pourtant je ne peux pas faire machine arrière….
Ma main glisse sur mon torse nu et encore humide de l’eau de la douche que j’ai pris pour effacer son parfum et s’arrête sur mon cœur. Ce cœur qui bat, oui, mais plus pour la personne qu’il faudrait.

J’enfile un boxer et le t-shirt qui me sert pour dormir et me dirige vers la chambre ou encore une fois, mon petit ange m’attend, blottit dans les bras de morphée.
Je me glisse entre les draps froids et je sens son corps venir se coller au mien. Mon cœur enchaîne deux battements rapides, puis se calme. Mes bras entourent son corps si fragile. J’entendrais presque son coeur battre de là ou je suis tant il me hurle son amour.

Je ne le comprends pas. Ne se rend t’il pas compte que quelque chose à changer ? Peut être ne veut il pas s’en rendre compte, je sais à quel point on peut se rendre aveugle lorsqu’on le veut vraiment.

Le souvenir de notre dispute d’il y a quelques jours me revient en mémoire. Je ne me comprend même plus moi, ce n’est pas étonnant que je ne le comprenne plus lui.
De la jalousie, oui c’est ce que j’ai ressenti lorsque je l’ai vu embrasser cet homme que je ne connais pas. Et pourtant en un sens, je me disais que c’était normal qu’il fasse la même chose que moi…aller voir ailleurs lorsque l’on s’ennuie est quelque chose de naturel.
Et pourtant je lui en ai voulu, il n’appartient qu’à moi, seul moi peux le toucher.
Je l’ai fait pleuré, je le sais. Je lui ai donné une raison de plus pour se jeter dans les bras de cet autre avec qui il s’entend si bien. Et pourtant il est revenu.
Quelques mots on suffit pour qu’il revienne ici.

Je fais semblant de dormir, laissant le silence de la nuit nous entourer de ses bras apaisant. Une heure passe, je vois défilé les minutes sur le réveil, et finalement, un bruit attire mon attention l’espace d’un instant.
Je fais comme si je n’entendais pas les sanglots, je fais semblant de dormir alors que je le sens s’échapper de mes bras et s’enfuir dans la salle de bain.
Je sais que peu à peu, il se rend compte de mon manège, tout comme je sais que cela le fait souffrir. J’ai lu dans ses yeux qu’il avait des doutes, mais j’y lis encore tant d’amour aussi.

Je joue l’ignorant alors que je sais. Je suis le savant le plus ignorant du monde.
Je crois que je le détruis…

Je ne sais pas si je dois le laisser partir ou le retenir, je ne sais pas si je dois le rejeter et aller avec Yutaka…
Je ne sais plus rien.
Je sais juste que je l’aime encore, cet ange blond, autant que je peux aimer Yutaka. Et c’est bien là le problème.

A présent seul dans notre grand lit vide, je fixe le plafond. Derrière mes yeux fermés, l’image des deux hommes que j’aime se superposent, se mélangent.

J’ai peur.
Peur que cette perfection qui m’entoure ne finisse par causer ma perte.

Je voudrais une réponse. Juste quelques mots pour m’aider à faire un choix.

Je suis horrible.
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptySam 15 Mar - 15:21

>.< eh bien je croyais que ton POV d'Aoi allait m'énerver mais en fait non >.< il est attachant T.T mais il est horrible T.T

pauvre Uruha T.T >.<

suite >.<
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptyJeu 10 Avr - 19:43

Mot de l’auteur : Désolé Aori chan XD
Chapitre : 9/?

POV Ruki

A fleur de mots
Chapitre 9


Je n’aurais pas du venir. Je l’ai su dès qu’il me l’a demandé.
Un simple petit ‘Je ne veux pas y aller seul !’ agrémenté d’un timide ‘s’il te plait’ et surplombé d’un de ses regards de chiot battu dont il a le secret et ça a suffit pour que je craque. S’en est pathétique…
Le fait est que maintenant, je me retrouve au milieu de gens plus riche les uns que les autres.
Je n’aime pas cette atmosphère, je ne sais pas comment Atsu fait pour être aussi à l’aise au milieu de ces bourgeois collés montés, chacun plus prétentieux que son voisin d’à coté.
Je ne suis même pas encore entré dans la salle et j’ai déjà envie de partir, mais je lui ai promis de venir et je suis un homme de parole, surtout quand c’est pour lui.
Les gens passent un à un devant moi, certains me regardent étrangement. Peut-être parce que je n’ai pas l’allure de la plupart des gens ici, mes cheveux platines dénotes, même si j’ai au moins fais l’effort de mettre un des rares costumes qui peuple mon armoire.
Je soupir avant de jeter un coup d’œil à ma montre. 20h30. Je ne sais pas à quelle heure débute le défilé mais je commence à me demander si Atsu ne m’a pas oublier.
Une nouvelle longue série de minutes passe. Les mains dans les poches, je l’attends patiemment. Je m’amuse à imaginer les vies des gens qui passent devant moi, comme je sais si bien le faire….
Finalement, je me demande si je ne ferais pas mieux de partir…

« Takanori-kun !! »

C’est sa voix, je la reconnaîtrais entre mille, et puis, il est le seul à connaître mon nom dans cette foule qui se presse autour de moi… Je me tourne vers l’endroit d’où venait l’appel…et je me fige…
Où est le Atsu si simple que je côtoie habituellement ? Je pensais bien qu’il ne viendrait pas en jean T-shirt mais à ce point…
Je le regarde de bas en haut…la robe…oui, s’en est belle et bien une.
Je secoue la tête pour me remettre les idées en place. Sa robe est faite de tissus vaporeux, presque transparent…elle est si longue qu’il doit en soulever légèrement le bas pour l’empêcher de traîner sur le sol. Le tissu blanc qui la compose fait ressortir ses yeux ombrés de fard à paupière doré et donne à ses cheveux des teintes encore plus claires…
Il aurait des ailes, je me croirais au paradis je crois… Cette soirée me semble soudain de bien meilleure augure qu’au premier abord…

« Ah tu est là !...Takanori ? Ça va ? »

Je l’entends parfaitement mais ses mots ont mis un moment à monter jusqu’à mon cerveau. Je sens sa main attraper la mienne et je le vois me regarder avec inquiétude.

« Oui, oui…désolé. Je…je pensais à autre chose.
- Ah, ouf je me suis inquiété… »

J’hésite et puis finalement ajoute :

« Tu es magnifique ce soir… »

J’ai sentit mes joues devenir rouge pivoine. Comment ais-je pu oser prononcer une chose pareil ? Je suis complétement fou...
Oui, complétement fou de lui…
Je lance un regard en coin et je vois son visage devenir rouge lui aussi. Il me murmure un léger ‘merci’ et reprend ma main pour me tirer vers l’intérieur. Nous nous dirigeons vers nos places, juste devant la scène. Un emplacement de choix, on voit que c’est Suguru qui nous a procuré les invitations.
Je me demande comment je vais pouvoir regarder autre chose que lui pendant toute la soirée. Aussi beau que pourront être les mannequins, ils me paraîtront tellement fade par rapport à lui…
Alors que l’on est assis à attendre que le défilé commence, il m’explique comment va se passer la soirée. Il à l’air tellement habitué à cette ambiance alors que moi je me sens comme mis en boite au milieu de toute ces pointures peoples…
Sa main se pose sur la mienne et me fait sursauter.

« Ça va ?
- Oui, oui…ne t’inquiète pas. Tu me disais ?
- hum…ce soir c’est un défilé mixte…enfin je crois, mais ils sont un peu en manque de mannequin féminin si j’ai bien compris ce que Su-chan m’a expliqué. Il m’a dit qu’on risquait d’avoir des surprises et que ça allait encore faire jaser les journalistes…
- Oh…quel genre de surprises ?
- Son agence à un chef un peu farfelu. Yoshiki-sama, tu en as peut être entendu parler…bref. Il à décider que les mannequins les plus androgynes défileraient pour remplacer les filles qui manquent. »

Je souris. Tout cela risque en effet d’être marrant à regarder.
Finalement, le volume de la musique augmente et la lumière s’éteint pour ne plus éclairer que le podium devant nous.

« Ah ! Ça commence ! »

Les premiers mannequins commencent à avancer sur la piste blanche, vêtus de vêtement haute couture compliquée. Leurs yeux plantés dans le vide devant eux. Ils ne regardent personne, ils pourraient être seuls ça ne changerait rien.
Les tops models m’ont toujours fait penser à des robots. Il me donnent toujours cette impression d’avoir perdu quelque chose…leurs âmes peut être…
Comment peut-on réduire sa vie à marcher de long en large sur un podium, toujours le même chemin, toujours les mêmes visages qui vous admirent…
Je deviendrais fou je crois.

Suguru apparaît pour la première fois sur le chemin de marche. La main d’Atsuaki se resserre autour de la mienne, je lui lance un regard et voit ses yeux qui le regarde en pétillant et un sourire s’épanouir sur son visage à mesure qu’il s’approche de nous.
Mon regard retourne vers le mannequin et voit qu’il n’est pas seul, un autre avance à ses cotés. Lui aussi et brun et il porte une tenue plus féminine. Je comprends ce que voulait dire Atsuaki tout à l’heure.
Il est grand, élancé, assez bel homme il faut l’avouer. Ses cheveux brun fond échos à ceux de Suguru et son visage plus rond que celui de l’autre mannequin ne porte par ce coté hautain que je voyais sur ceux des autres jusque là. Au contraire il sourit quand il croise son collègue…
Il sourit…et ce sourire me chiffonne.
Ils repartent et je vois leurs mains qui se frôlent avant de se séparer pour retourner au loge chacun de leur coté... J’ai du rêver. Je veux tellement qu’il y ait quelque chose que j’invente n’importe quoi pour m’en persuader.

D’autres mannequins passent et finalement, après de longues minutes il repassent vêtu différemment.
Encore tout les deux.

Un regard vers Atsu et je le vois froncer les sourcils. Aurait il remarqué quelque chose ?
Mon regard retourne vers les deux mannequins et je la vois…cette lueur que j’ai vue dans tant d’yeux amoureux avant aujourd’hui. Cette étincelle que j’ai si souvent décrite dans ce que j’ai écrit…
Je tourne la tête vers Atsuaki. Il fixe la scène avec une expression perdue entre la colère et l’incompréhension.

Au fond de moi, quelque chose me répète de ne pas faire de conclusions hâtives. J’ai trop peur de me faire de fausses idées, que ce que je crois voir ne soit que mon imagination.

Je lance un coup d’œil à ma montre, déjà presque une heure de passée. Plus qu’une demi heure et le défilé se termine.
Ma main va chercher celle de mon ange à coté de moi. Mes doigts se mêlent aux siens et j’ai l’impression qu’il la serre presque de manière désespérée. Je regarde à nouveau la scène et voit Suguru me lancer un regard noir pendant une fraction de seconde. Je lui rends son regard. Comment peut il oser me regarder ainsi quand on voit comment il agit avec ce mannequin juste en face de celui qui est sensé être son petit ami !
J’exagère peut être un peu…

Une fois de plus, les deux bruns repartent vers les coulisses. J’en profite pour regarder comment va Atsuaki.
Son sourire a disparu et les flashs des appareils photos qui inondent le podium laissent apparaître de fines lignes brillantes sur ses joues.

« Atsu… »

Sans même réfléchir, je l’attire vers moi et l’installe sur mes genoux où il pleure doucement en fixant toujours la scène.

La fin du défilé finit par arrivé et alors entra le dernier couple, la dernière tenue…celles des mariées…
C’était eux.
Je crois que ça plus que le reste me semble la meilleure preuve que les deux hommes sur cette estrade ne sont pas que de simples amis. C’est la coïncidence de trop comme on dit. Cela aurait pu être n’importe qui d’autre mais non, c’était eux deux qui avaient été choisit…ou qui l’avaient demandé.

Je vois Suguru me lancer un regard véritablement haineux alors que mon peintre à finalement arrêter de regarder la scène. Il pleure, le visage enfoui dans mon cou, les épaules secouées de sanglots.

Cette soirée aurait pu être bien oui…elle aurait dû.

Je le serre un peu plus contre mon moi et sans arrêter de fixer le brun debout sur son podium, je dépose un baiser dans les cheveux blond d’Atsuaki. Qu’il prenne ce geste de la manière qu’il le souhaitera, déclaration de guerre ou autre chose, je m’en fiche.
Autour de nous, les gens se lèvent et applaudissent. Le couturier arrive et salut la foule, debout à coté des deux gravures de modes.

Atsu, lui, continue de sangloter contre moi. Chacun de ses soubresauts est comme un appel au secours.
Je décide finalement de prendre les choses en mains, je lui murmure un ‘lève toi’, auquel il obéit sans discuter. Je fait de même et l’entraîne au dehors de la salle, loin de cette foule, loin de lui, loin de son regard meurtrier qu’il n’a pas le droit de faire mais que je sens quand même brûler mon dos.

On arrive dans le grand hall. Il est totalement vide, pas même un homme de la sécurité. Tous sont en train d’admirer les deux stars sur leur piédestal.
Mon ange blond se laisse glisser contre le sol et continue de pleurer. Je m’approche pour m’accroupir devant lui et le prendre dans mes bras.

« Dit moi que j’ai rêvé Taka-kun… »

Sa voix entrecoupée de sanglots me fait mal au coeur. L’envie d’aller fracasser le crâne de Suguru me traverse l’esprit mais la chasse d’un hochement de tête.
Je ne sais pas quoi lui dire, alors je préfère me taire. J’ai trop peur de paraître égoïste, de lui faire sentir que je profite de la situation alors que je fais tout pour que ça ne soit pas le cas. Je ne veux pas qu’il me déteste….

« Je veux aller le voir… »

Une partie de moi le refuse, mais celle qui gère la partie sensée de mon cerveau l’aide à se relever. J’essuie ses larmes du bout de mes pouces et plonge mon regard dans le sien.

« Tu es sûr ?
- Oui.
- S’il y a le moindre problème, tu viens me voir, hein ? Je suis chez moi. »

Il a acquiescé avec un regard triste avant de se diriger vers les loges.
Moi, je suis resté un instant, et puis finalement, je suis partit, les mains dans les poches et le regard fixé sur mes pieds. Sans que j’y fasse attention, mes pas m’ont mené au parc. De toute façon, il est sur le chemin de mon appartement, quel que soit l’endroit où l’on se trouve dans le centre ville.

La nuit est calme. Je préfère ce silence à cette effervescence que je viens de quitter. Les fêtes mondaines ne se sont pas pour moi, je préfère tant m’installer sur l’herbe pour regarder le peu d’étoiles qui parviennent à percer la couche de pollution au dessus de la ville.
Mes pas me mènent près de mon cerisier. Je souris et finalement, après avoir hésité, je m’allonge sur l’herbe froide du sol et laisse mon regard courir sur la voûte étoilée.
Je n’ai pas envie de rentrer. Cette soirée a été éprouvante d’une certaine manière.

Les étoiles laissent lentement tombée leurs pâles lumières sur le parc. J’ai vraiment l’impression d’être ailleurs. Le bruit incessant de la circulation ne parvient pas jusque là, seul le bruit de quelques criquets perdus dans l’herbe et la lueur virevoltante de quelques lucioles viennent troubler le calme du parc. Un long soupir s’échappe d’entre mes lèvres.

De longues minutes s’écoulent. Je sens doucement mes yeux commencer à se fermer quand une voix non loin vient troublé le calme environnant. Elle prononce un nom que je connais…

« Atsuaki !
- Non ! Laisse moi !
- Mais laisse moi t’expliquer !
- Il n’y a rien à expliquer !! »

Je vois leurs ombres non loin et finalement, Suguru apparaît dans la lumière d’un lampadaire. Je vois sa main et j’entends le bruit d’une gifle.

« Laisse moi en placez une !
- Non ! Je ne veux pas entendre tes fausses excuses … »

J’entends Atsuaki pleurer… encore.

« Quand tu te seras calmé, tu m’appelleras qu’on puisse discuter en adulte raisonnable. »

Il lâche sa phrase d’un ton sec et puis il part. Moi, dans l’ombre de mon cerisier, je le regarde partir avant de me lever pour courir vers mon ange qui pleure toujours au même endroit. Il relève la tête, presque effrayé, et son regard s’est emplit de désespoir en me reconnaissant.

« Ta…ka…
- Chut Atsu, dit rien…
- Je l’ai…perdu…hein ?
- Chut… »

Je le prend dans mes bras et serre contre moi son pauvre corps frigorifié. Malgré l’été, l’air de la nuit est froid et il ne porte toujours que sa fine robe vaporeuse.

« Allez, viens. »

Je le relève. Il se laisse faire comme une pauvre poupée de chiffon. Mon bras entoure sa aille pour aider ses jambes faibles à le porter et nous nous dirigeons chez moi. A peine arrivé, je le couche sur mon lit et le borde doucement en lui murmurant des paroles que j’espère réconfortante. Il se calme et, alors que je me relève pour aller dormir dans le canapé du salon, je sens sa main attraper la mienne et la serrer.

« Reste…s’il te plait. »

Je me retourne et hoche la tête. Il me lâche et après avoir enfilé le T-shirt que je porte pour dormir, je me glisse entre les draps. Au bout d’un instant, je le sens se rapprocher pour se blottir contre moi et je sens une larme couler dans mon cou.
Je n’aime pas le voir comme ça… Mais je ne peux pas m’empêcher d’être heureux qu’ils se soient disputés…

Je suis horrible…
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptyJeu 10 Avr - 20:17

bon bah vu le coup que tu m'as fais hein XD jte dis juste suite >.< et jvais pas détaillé XD
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptyJeu 10 Avr - 20:24

Mot de l’auteur : T'es méchante! fait moi de vrai commentaire ou la prochaine fois t'attendra encore pluuus longtemps *air machiavélique*
Chapitre : 10/?

POV Uruha

A fleur de mots
Chapitre 10

Je ne veux pas ouvrir les yeux. Je veux rester dans ce rêve ou je suis dans ses bras.
Mais je sais que cette chaleur que je sens contre moi n’est pas la sienne, tout simplement parce que cela fait presque trois mois que nous n’avons pas dormi l’un contre l’autre.

Ces bras qui me serrent, me rassurent. Cette respiration qui me caresse les cheveux.
J’ai envie de garder l’espoir que cela soit les siens même si je sais parfaitement que c’est impossible.

Et finalement, mes yeux papillonnent et le visage de Takanori apparaît. Le soleil qui passe entre les rideaux fait briller ses cheveux…
Il est si différent de Suguru…son total inverse même.
Il me semble si fragile ainsi abandonné au sommeil. Il possède ce coté enfantin que je n’ai jamais vu en Suguru. Cette innocence qui a disparu de son être et qui semble si présente dans ce petit bout d’homme qui me tient entre ses bras.
Je voudrais réussir à arrêter de tout ramener à lui. Quand je parle et quand je pense, j’ai l’impression que ma vie tourne autour de son unique personne…
Mais d’un côté c’est vrai…jusque là, ma vie ne se résumait qu’à lui… Jusqu'à ce que je le rencontre…

Je soupire.
Sans réveiller Taka-kun, je me dégage de ses bras sans un bruit, comme je sais si bien le faire, et je sors du lit.
J’ai besoin d’être seul et de réfléchir.
Quelque pas et je suis dans le salon. L’air frais de la pièce me fait frissonner alors que je marche vers le canapé. Mon regard, durant le trajet, se promène. Son appartement est si diffèrent de notre loft. Si petit…si rassurant. Je n’ai jamais réussit à aimer ce que Suguru appelait ‘notre chez nous’. Je ne m’y suis jamais sentit bien…
Je me laisse tomber dans le canapé et ramène mes jambes contre mon torse afin de lutter contre le froid qui règne autour de moi.
Des images de la veille me reviennent… J’aimerais les oublier, les faire disparaître de ma mémoire… Des flashes, des images qui se promènent devant mes yeux dès que je les ferme, un peu comme un film…

# Flash Back, POV Omniscient…#

Le défilé venait de se terminer, Atsuaki avançait, essuyant encore et encore les larmes qui coulaient sur ses joues sans vouloir s’arrêter. Les loges n’étaient à présent plus très loin. Il avançait, appréhendant déjà ce qu’il pouvait voir, quoi que ce fût. Partout autour de lui, des mannequin qui gloussaient en le regardant passé, se démaquillaient d’un air hautain. Comme si tous savaient quelque chose qu’il ignore.
Il les détestait, toute autant qu’elles et qu’ils étaient. Toutes ces gravures de modes lui semblaient…si…stupide….si écervelé…comme si à par elle-même, rien d’autre n’avait d’importance…
Et finalement, il arriva devant cette porte où, sur une feuille est tracé le kanji de son pseudonyme…et celui d’un autre qu’il ne connaissait pas.
Elle est entrouverte. Une voix d’homme s’échappe de derrière elle, il ne l’a connaît pas. Elle est désagréable cette voix, elle a quelque chose qui lui gène…Il stoppe tout mouvement, soudain incapable d’aller jusqu’au bout de sa volonté, de faire le moindre mouvement supplémentaire.
La porte est juste assez ouverte pour qu’ils les voix, mais juste assez fermé pour qu’ils ne se doutent pas de sa présence…
L’une de ces formes qu’il voit dans cet entrebâillement…il la connais si bien, il pourrait la redessiné les yeux fermé, il l’a déjà fait d’ailleurs…
Encore cette voix qui s’élève, cette voix qui l’insupporte.

« A-chan, qu’est ce qui t’arrive ?
- Rien…
- Si, j’ai bien vu pendant le défilé que tu n’étais pas comme d’habitude !
- Kai s’il te plait… »

Il le voit tourner en rond comme un lion en cage. Comme s’il cherchait une solution à un problème…La deuxième forme s’approche de lui et l’enlace avant de parler :

« Tu ne me fais toujours pas confiance hein… »

Il vit Suguru se retourné et se coller à cette homme qu’il ne connaissait pas, il les vit s’échanger un baiser, long et qui devait être bien savoureux. Il resta sans comprendre un instant, et finalement, il échappa un sanglot.
Suguru rompit le baiser et tourna la tête.

« Atsuaki…MERDE ! »

Mais le peintre était déjà partit. Aoi s’élança à sa suite, oubliant qu’il y a quelques instants encore il était dans les bras de Kai…

# Fin du Flash Back…Retour POV Uruha #

Après cela, je ne me rappel plus de grand-chose. Juste du visage de Takanori, éclairé par un lampadaire, et de ses bras qui se voulaient rassurant qui me serrent contre lui.
J’aimerais tant avoir rêver, mais je sais que ce n’ai pas le cas. J’aimerais tant que la soirée d’hier ne se soit jamais dérouler…
Les questions qui tournent dans ma tête ne trouvent pas de réponse. Comment, pourquoi, qu’est ce que j’ai fait. Toujours les mêmes que l’on se pose dans une situation comme celle là et auxquels seul le temps peut répondre…

Je lève la tête en entendant un bruit venir de la chambre. Je ne peut retenir un petit sourire attendrit en voyant Takanori apparaître dans l’encadrement de la porte, la couverture enroulée autour de lui, en se frottant les yeux. Je sens un timide sourire s’afficher sur mon visage, entre les larmes qui s’étaient remise à couler sans que je n’y prête attention.
Il ne dit rien. Son regard me scrute, comme s’il cherchait à savoir à quoi je pense. Il fait quelque pas, prenant garde à ne pas se prendre les pieds dans la couette et viens s’assoire à coté de moi. Il écarte les bras, m’invitant à le rejoindre dans son cocon de chaleur.
Je n’hésite même pas. Peut être que j’espère y trouver le courage de continuer à aller de l’avant sans…lui. Je me lève et m’installe entre ses bras, dans l’épaisse couche de coton et de plume qui l’entoure comme une forteresse. Je me blottis contre lui, serrant mon corps contre le sien et enfouissant mon visage dans son cou pour y pleurer encore un peu. Il ne m’en veut pas de craquer lui, pas comme Suguru.
Suguru lui, il ne ma jamais vu pleuré. Du moins jusqu'à hier. Il ne le supporte pas. Les larmes sont pour lui une preuve de faiblesse.

Je suis bien là, contre lui. Son odeur est rassurante, la douceur de sa voix qui me dit que ça va aller me rassure. Je me colle un peu plus contre lui, comme un enfant qui a besoin de la présence de sa mère. Mes bras vont entourer sa taille et mes lèvres se posent dans son cou en une caresse involontaire. Je le sens se crispé, soudain mal à l’aise, et finalement, il se détend de nouveau et je sens sa mains sur poser sur ma taille…elle tremble un peu.

« Qu’est ce qu’il y a ?
- rien ne t’inquiète pas… »

Son regard et doux alors qu’il caresse doucement ma joue du bout de l’un de ses doigts.
Un long moment passe ainsi, moi dans ses bras et lui me caressant doucement la joue, puis le cou. Pas plus bas. Et finalement, sa voix brise le silence qui s’était installé.

« Tu as faim ?
- Un peu…
- Allez, viens. Je vais te filer des vêtements et on va faire à manger ensemble. »

Un hochement de tête.
Une seconde passe, puis une autre. Aucun de nous n’à bouger nous sommes resté dans cette position si confortable, serrer l’un contre l’autre. Il échappe un rire.

« Allez, un peu de courage. »

Il remue, se relève un peu. Moi, je me sens comme un bébé koala accroché au ventre de sa mère. Je ne veux pas bouger, je suis trop bien, comme dans un rêve…

« Allez Atsu…lève toi. »

Sa voix, murmuré au creux de mon oreille me provoque un frisson. J’ouvre les yeux que j’avais fermés et je le vois me regarder tendrement.
Un sourire et je finis pas accéder à sa demande.
Il se lève à ma suite et on se dirige vers sa chambre ou il me passe quelques vêtements. Il semble gêner…Sa voix me sort encore de mes pensées.

« Tu veux manger quoi ?
- Ce que tu veux… »

Il lance un regard sur la table de chevet ou le réveil annonce ‘11h30’ , puis un autre à l’extérieure ou trône un beau soleil au milieu d’un immense ciel bleu azur ou quelques nuages blanc semblables à des moutons se promènent.

« Et si on allaient pique niquer ? »

Un sourire accompagné d’un petit ‘oui’ timide et nous voilà dans la cuisine à préparer un repas léger à emporter. Je n’ai jamais passé un moment simple comme cela avec Suguru. Je me demande même s’il est déjà entré dans la cuisine... Je secoue la tête pour chasser le souvenir de mon dernier pique nique.
Une heure passe et nous sommes près. Les boites pleine de nourriture sont empilé sur le bord de la table de la cuisine, prête à être emporter au parc.
Je souris en attrapant celle qui m’est destiné. Takanori à ce pouvoir incroyable de toujours réussir à me redonner le sourire, rien que sa présence me donne envie d’être heureux…

Le chemin jusqu’au parc me semble court. A vrai dire, je me sens un peu déconnecté de la réalité, seule la mains de Takanori qui sert la mienne me raccroche encore à ce monde qui s’excite autour de moi. La circulation, les gens presser, stresser, même en ce dimanche, pourtant sensé être un jour de repos. Même à midi, l’heure ou tout le monde devrait être installé à manger.
Mon esprit se focalise sur cette chaleur qui irradie de sa main. Je ne doit pas penser à ce qui c’est passé hier. Pourtant, plus les minutes passent, et plus je me raccroche à son sourire rassurant pour ne pas sombrer encore plus profondément encore. Plus que quelque pas encore et nous arrivons.

L’été est déjà bien avancé, il fait chaud…presque trop en fait. Sous notre cerisier, installer pour manger, il fait un peu plus frais, c’est agréable. Ses feuilles nous protégent du soleil de plomb qui brille au dessus de nos têtes et nous épargne sa lumière trop brillante pour mes yeux fatigué par les pleurs. Dans ses branches, les oiseaux s’égosillent. Leur chant léger me semble si vide de tout soucis qu’il en est reposant.
Je lève la tête et vois Takanori assis contre l’arbre à fixer un point droit devant lui. Je me demande à quoi il pense…Il semble ennuyé, peut être pense t’il à hier…Il y a bien longtemps que j’ai compris qu’il n’aimait pas Suguru, et ce qui c’est passé hier ne va pas arranger les choses.
Un regard vers mon bento posé sur mes genoux. Un sourire, et d’un mouvement souple de baguette, j’attrape un peu de riz pour le lui tendre.
Il sursaute et me regarde un instant avec une expression étonné avant de finalement manger ce que je lui tends en…rougissant ? Oui, il est rouge comme une pivoine…
Il est mignon comme ça, il me fait penser à moi au début avec Suguru…

A son tour, il me tend un morceau de poisson. Je le mange et, sans trop savoir pourquoi, je me mets à rire avant de me laisser aller en arrière dans l’herbe.
Je m’allonge de tout mon long sur cette mer émeraude en dessous moi, en prenant garde à déposer mon repas sur le coté pour ne pas en reverser.
Au dessus de moi, le soleil entre les feuilles des arbres rend leur couleur si pure…aussi parfaite que…Pourquoi je ne peux penser qu’à lui ?
Tout autour de moi me ramène à son visage, à sa voix, à ses paroles. Quoi que je fasse, j’ai un souvenir avec lui qui y ressemble.
Pourquoi je ne peux pas fermer les yeux sans le voir ?
Je sens la main de Takanori attraper la mienne. Je le devine, toujours assis contre le cerisier à me regarder avec inquiétude.

Je ne sais pas combien de temps nous sommes resté comme ça. J’ai la fâcheuse tendance à perdre très facilement la notion du temps. C’est quelque chose que Suguru ma souvent reprocher…
Encore lui.

Quelque chose d’humide tombe sur mon visage. Des gouttes ? Des larmes ? Qui me pleure dessus comme cela… ? Takanori ?

J’ouvre les yeux et voit le ciel devenu gris. Plus de soleil entre les branches des arbres, l’herbe qui me semblait si brillante me paraît à présent presque noire. Une nouvelle goutte me tombe dessus, ce n’est pas Takanori qui pleure, c’est le ciel…

Je tourne la tête et le voit appuyé contre le tronc de l’arbre, il semble endormi. Je me rapproche de lui. L’arbre est si épais que la pluie qui tombe autour de nous ne le traverse pas, seules quelques gouttes passent parfois entre les mailles du filet.
Il fait lourd, il a fallu moins d’une heure au temps pour devenir orageux. JE me blottis contre lui. Je n’aime pas les orages, au fond de moi, j’en ai toujours eu peur je crois…Ses yeux papillonnent.

« Qu’est ce qu’il se passe ?
- Il pleut.
- Mais il faisait beau il u a encore cinq minutes….
- On c’est endormis au moins une heure Taka-kun.
- Ah…bon ben, il va falloir qu’on attende ici que ça se calme alors…
- Je crois qu’on n’a pas le choix… »

Son bras vient entourer mes épaules et ma tête va se poser prés de son cou.
Je suis bien là, je retrouve un peu mon cocon de chaleur que j’avais perdu ce matin. Mon regard se perd sur le paysage teinté de gris devant moi, les gouttes qui tombent…

« Je n’aime pas la pluie…
- Moi non plus. »

J’ai pensé tout haut, je ne m’attendais pas à ce qu’il me réponde.
Je souris.
Suguru adore la pluie…

Autour de nous, l’averse finit par se calmer. Takanori se lève et me tend la main.

« On devrait rentrer avant que cela ne repleuve.
- Oui. »

Son sourire si doux me redonne l’envie d’être heureux.
Pourquoi je ne tombe pas amoureux de lui ?
Pourquoi ce n’est pas lui que j’ai rencontré il y a deux ans…

Pourquoi je pense toujours à Suguru… ?

J’aimerais qu’il disparaisse de ma mémoire.
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptyJeu 10 Avr - 21:09

et il va disparaitre de sa mémoire u_u mtn tu me met la suite >.< stp *o*

j'aime comment t'ecris et jveux encore lire tes fics >.<
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptyJeu 10 Avr - 21:53

rolala t'es pas drole ><

POV Kai

A fleur de mots
Chapitre 11


Il y a parfois des choses que l’on regrette, des rencontres que l’on aurait préféré ne pas faire, une phrase qu’on aurait voulu ne pas dire.
Moi, hier, j’ai regretté de l’aimer.
J’aurais voulu ne pas apprendre comme cela qu’il avait déjà quelqu’un, j’aurais préféré être le trompé plutôt que celui avec qui on trompe.

Il y a parfois des moments où l’on aimerait avoir un autre caractère. On se dit qu’on aurait du réagir autrement, qu’on aurait du s’énerver, crier, hurler…ou se taire.
Mais comment aurais-je pu dire autre chose que ‘moi aussi’ quand il m’a murmuré ‘je t’aime’ et ‘évidemment’ quand il m’a demander s’il pouvait dormir cher moi hier ?
L’amour rend stupide, j’en suis une preuve vivante, mais je ne connais personne qui aurait réagit autrement face à la personne qu’elle aime.

Il y a parfois des moments où l’on fait tout pour se convaincre de quelque chose.
Je me suis répété que cet ange que j’ai aperçu à la porte n’avait pas ce regard blessé de personne qui se découvre trompé.
Je me suis presque convaincu qu’Aoi ne lui avait pas courut après comme un amant fautif.

Seulement voilà, il y a aussi des fois où il faut arrêter d’être aveugle.

Le regarder dormir m’aide à réfléchir. Une situation pareille, je n’en ai jamais voulu. Je l’ai aimé dès la première fois ou je l’ai vu, à l’agence. Lui, le mannequin vedette, celui qu’on voyait sur toutes les affiches, celui qu’on adulait, que tout le monde respectait. Moi, j’étais le nouveau, le souffre douleur. Celui qui encore tant de chose à apprendre.
Chaque fois que je le croisais, j’espérais qu’il me voit, j’essayais désespérément d’accrocher son regard avec le mien. Mais jamais, il s’enfuyait toujours, indifférent à tout. Une poupée au cœur de glace comme l’appelait les autres mannequins.

Et puis un jour, le hasard a voulu que dans nos précipitations nos deux corps se rencontrent en une bousculade involontaire.
Je n’ai pas compris ce qu’il se passait mais lorsque je l’ai vu par terre, à mes pieds, j’ai eu honte. Honte d’avoir fait tomber une étoile. Avec précipitation je l’ai aidé à se relever, sentant son regard se promener sur moi comme si c’était la première fois qu’il me voyait. Pourtant, nous avions déjà fait des défilés, des photos, des pubs en tout genre.
Mais pour la première fois je n’étais pas ‘l’un deux’… j’étais ‘lui’ dans ses yeux.
Il a bafouillé des excuses qui n’avaient pas lieu d’être, tout était de ma faute. Pourtant, il semblait si perdu que je n’ai pu m’empêcher de sourire.

Ce jour là, nous avons beaucoup parlé. Je crois qu’il reste pour moi le plus beau jour de ma vie…
Je ne m’attendais pas à ce que notre relation prenne le tournant qu’elle a prit.

De connaissance nous sommes devenu amis, puis amant. Et pourtant, il semblait toujours garder une certaine distance avec moi, comme s’il n’osait pas trop se donner de peur de se perdre. Maintenant, je comprends un peu mieux pourquoi…
Finalement, moi et cet ange avons tout les deux été trompé. Je n’étais pas plus au courant que lui qu’Aoi avait une autre relation…Pourtant, d’après ce que j’ai entendu murmurer les filles de l’agence après qu’Aoi ai courut à la poursuite de l’autre, il y a longtemps qu’ils sont ensemble…

Je lui en veux tellement…
Et pourtant, le sentir dormir paisiblement entre mes bras ne me dérange pas. Il me semble si fragile…il ne devrait pas pourtant, il est celui que l’on doit blâmer dans cette histoire…
Et pourtant, je ne me plains pas. Ce que je ressens actuellement est tellement moins douloureux que ce que doit vivre l’ange blond…

Quand je repense à l’expression d’Aoi quand il est revenu, je me demande ce qu’ils ont pu se dire. Se sont-ils disputer ? Ça ne m’étonnerais même pas…Pourtant, j’aurais cru le trouver blesser, j’aurais penser qu’il ne voudrait plus s’approcher de moi. Mais non, il s’est presque jeter sur moi, les larmes aux yeux en me suppliant de le laisser dormir chez moi.
Je ne l’avais jamais vu comme cela…
Je ne sais plus vraiment ce que je dois faire, ni ce à quoi je dois m’attendre avec lui. Dois je le rejeter en lui hurlant qu’il n’aurait jamais du faire ça, ou resté l’amant réconfortant, l’épaule sur laquelle on peut pleurer…

A vrai dire, je crois que je suis incapable de lui en vouloir, même pour une chose pareille. Ce que je ressens pour lui est proche de l’admiration, c’est quelque chose de fort, plus fort que l’amour encore je crois…
Presque malsains quand on y pense…

Un soupir s’échappe de mes lèvres et je sens ses bras se resserrer autour de ma taille. Il remue, lâche un petit gémissement de bien être.
Je souris. Il a toujours adoré être dans mes bras…il m’a dit un jour qu’il s’y sentait en sécurité, est ce donc cela qui lui manque avec l’autre ? Peut être a-t-il besoin de devenir celui que l’on protége parfois, tandis que avec l’autre, il est celui qui doit protéger.
Oui, peut être…

Je sens son visage s’enfouir dans mon cou et ses lèvres caresser ma peau. Je frissonne alors qu’il m’embrasse dans le creux de l’épaule. Il sait que c’est un endroit ou je suis sensible…
Je me mords la lèvre légèrement en sentant sa langue remonter dans mon cou pour caresser ma mâchoire…

« Aoi… »

Mon soupir ressemble à un gémissement…Et soudain je réalise, je ne connais même pas son véritable nom. Son pseudonyme est la seule chose que je connaisse finalement de lui…
Je le sens me plaquer contre le matelas et se placé sur moi. Il a toujours été comme ça. Finalement, on ne se voit que pour le sexe, le reste, il n’en a pas grand-chose à faire…

« Aoi, arrête. Je sais que tu fais ça par dépit, alors arrête. »

Il relève la tête et ses yeux tristes plongent dans les miens. Il soupire et se lève pour aller dans la salle de bain. Je le suis, je ne voudrais pas qu’il fasse quelque chose qu’il regretterait. Lorsque j’arrive, il se passe de l’eau sur le visage, pour cacher ses larmes peut-être, il est bien le genre de personne à agir de cette manière.

« Aoi…
- Arrête de m’appeler comme ça…
- C’est le seul nom que tu ne m’as jamais donné…
- Suguru…appelle moi Suguru…
- …Comme tu veux.
- Merci. »

Il attrape une serviette et essuie son visage trempé avant de lever la tête vers moi.

« Explique moi…
- T’expliquer quoi, il n’y a rien à expliquer…mon petit ami a découvert que je le trompais avec toi, et je me rend compte qu’en fait, j’en ai rien à foutre… »

Et il se met à pleurer. Et moi, je ne trouve rien d’autre à faire qu’à le serrer contre moi. Que veut il dire par là ?

« Essaye quand même… »

Il laisse échapper un rire sarcastique et se détache de mon étreinte, ne gardant que ma main serrer dans la sienne pour me tirer vers le salon.
Il s’arrête, debout devant la fenêtre et c’est une voix monocorde qui s’échappe de ses lèvres…

« Au début, je m’en suis voulu, et puis finalement, je ne sais pas, quelque chose à changer sans que je ne m’en rende compte… La première fois, j’ai presque faillit tout lui dire, me jeter à ses pieds pour m’excuser d’avoir fait ça, et plus le temps passait, plus on recommençait et moins je ressentais ce dégoût… Et puis un jour, je me suis rendu compte qu’il ne me faisait plus rien… »

Il fit une pause. Moi, le regard baisser sur le sol, je ne sais pas quoi dire, ni quoi penser. Mon regard se déplace et se perd par la fenêtre par laquelle j’aperçois le soleil éclairant la cime des arbres du parc non loin.

« Enfin plus rien non…mais les sentiments eux, sont partit… J’ai essayé de combattre, j’ai essayé, mais rien à faire. Quand je lui faisais l’amour, je te voyais toi. Alors qu’au début c’était lui que je voyais quand j’étais avec toi… »

La main posée sur le verre de la fenêtre, il se laisse lentement glisser au sol.

« Et pourtant je suis jaloux…jaloux de cet homme avec qui il passe tout son temps et que je ne connais pas…Je ne comprend plus rien… »

Je ne sais pas quoi dire. Où est la vérité, et où est le mensonge ? Me ment il seulement ? Je ne sais pas. Je ne vois qu’un homme perdu dans un brouillard de sentiment.
Je m’approche et m’accroupi derrière lui pour l’enlacer, ma main caresse doucement sa joue trempée de larme.

« Ne me laisse pas tomber Kai…
- Chut… »

Il se serre contre moi et pleure. Que dois je faire ?

« Est-ce que tu l’aime encore ?
- …Non. Plus comme avant…
- Alors tu devrais lui dire.
- Il ne voudra pas m’écouter !
- Alors, laisse faire le temps… »

Je me détache de lui et me dirige vers la cuisine pour nous faire à manger. J’arrive devant la porte et finalement, me stoppe.

« Suguru… Est ce que tu m’aimes ? »
Un long silence et finalement, sa réponse me parvient…

« …oui…
- Alors, appel moi Yutaka. »

Et j’entre dans la cuisine.

A suivre…
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptyJeu 10 Avr - 22:54

suiteuuuuwww stp >.< j'aime comment t'écris ^^
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptyVen 11 Avr - 0:03

Chapitre : 12/?

POV Uruha

A fleur de mots
Chapitre 12


Deux semaines se sont écoulées. Soit 14 jours, 336 heures, 20 160 minutes, 1 209 600 secondes…
Quelque part, je suis étonné qu’autant de temps se soit passé, mais d’un autre, j’ai l’impression que cela fait des années que je n’ai pas vu Suguru. Et pourtant, plus le temps passe et moins mon envie de le voir est présente…
Je réalise peu à peu ce qu’il c’est passé. Je me prend souvent à analyser sont comportement de ces derniers mois, tout ce qui maintenant me prouve que la relation qu’il entretient avec l’autre ne date pas d’hier.

Takanori s’occupe de moi depuis ce soir là. Je l’admire de supporter mes larmes, mes changements d’humeurs jour après jour sans rien dire avec toujours ce sourire si rassurant sur les lèvres.

Au début, je ne suis pas sorti seul. La peur de le voir, de le croiser, d’apercevoir une de ses pubs ou quelqu’un de son agence m’en empêchait. Seul Takanori arrivait à me faire sortir après un long moment de négociation. Et puis finalement, j’ai fini par me rendre compte que je ne pouvais pas continuer ainsi, à passé mes journées enfermé dans l’appartement de Taka-kun, aussi agréable soit il. De plus, toutes mes affaires étaient encore là bas, dans cet appartement que j’aurais voulu ne jamais revoir. Mais je ne pouvais pas continuer indéfiniment d’emprunter des affaires à Taka…

Je me suis donc finalement décidé à aller chercher mes affaires petit à petit, chaque jour un petit peu. Heureusement que Taka-kun a une chambre en plus ou j’ai pu entreposer tout ça, je ne m’étais jamais rendu compte du volume de chose m’appartenant dans cet appartement si grand…

Cette chambre…à chaque fois que je pense à elle, je ne peux pas m’empêcher de m’en vouloir. Takanori me l’avait toute préparée afin que je puisse y dormir.
J’ai essayé, mais je suis tellement habitué à ne pas être seul que je n’arrive plus à dormir sans une présence prés de moi. A peine heure c’était écoulé que je n’ai pu m’empêcher d’aller le voir pour dormir avec lui.
Il n’a pas dit non, il est bien trop gentil pour ça…Il ne voulait pas me faire du mal.

La sonnerie du micro onde me sort de mes pensées ? J’appuie sur le bouton et sort l’assiette que Taka m’a placé là avant de partir au travail ce matin. Je lui ai dit cent fois de ne pas me préparer à manger, que je pouvais le faire moi-même. Mais chaque jour, je trouve une assiette pleine avec un post-it marqué d’un « Bon appétit Atsu-kun ! À ce soir ! ».
Cela me gène, mais d’un autre côté cette attention, aussi petite soit-elle, me réchauffe le cœur. Jamais Suguru n’aurait fait cela, je me demande même si il sait faire marcher la cuisinière, je ne l’ai jamais vu y toucher…

Je suis tout seul cet après midi. Takanori travail et Ryo à du boulot avec le groupe, une réunion ou je ne sais pas trop quoi…
On passe beaucoup de temps tout les trois, à tel point que j’ai l’impression de les connaître depuis toujours.
Ryo est quelqu’un d’adorable, j’ai très vite compris pourquoi ils s’entendaient si bien tout les deux. Ils ont cette gentillesse et cette ouverture aux autres que Suguru n’avait pas.
Et moi, j’ai cette impression d’abuser, de profiter de cette gentillesse excessive qu’ils dégagent…
Seulement, j’ai peur d’en parler à Takanori, peur qu’ils me prennent pour un ingrat, ou pire, qu’il me détrompe pour me dire qu’il fait cela par pitié.

Je sors l’assiette fumante de l’appareil et la pose sur la table avant de m’asseoir devant en silence. Mon regard reste un long moment fixé sur les effluves de chaleur qui monte du plat. Ça m’a l’air apetissant mais…je n’ai même pas faim…
Mais si je ne mange pas, Takanori va s’inquiéter et c’est la dernière chose que je souhaite.
Le silence autour de moi est presque oppressant…je n’aime pas resté seul, le silence me rend mal à l’aise…La douce odeur de la cuisine de Takanori monte jusqu'à mon nez. Ma main va se saisir de la baguette et attrape l’un des légumes pour le porter à ma bouche.
C’est bon. Taka-kun est vraiment un excellent cuisinier…

En quelques minutes, l’assiette est terminée malgré mon manque d’appétit. Dehors le bruit de la pluie qui tombe sur la baie vitré du salon me coupe un peu du monde. Mon regard se perd sur le paysage urbain noyé sous l’eau qui tombe du ciel…
Tout est si austère…
Combien de temps suis-je resté là, je n’en sais rien. Je sais qu’à un moment je me suis assis les genou replié contre moi à regardé la pluie tombé, la tête posé contre le verre glacé, mais je ne saurais dire si des secondes, des minutes ou des heures sont passées.

Je n’entendis même pas la clef tournée dans la serrure de la porte d’entrer, je n’entendis pas non plus cette dernière s’ouvrir et se refermer sur Takanori. Ce n’est que quand j’ai sentit sa tête se poser sur mon épaule que j’air réalisé qu’il était revenu. Sa voix est parvenue jusqu'à mon oreille, murmurant des mots interrogateurs :

« Qu’est ce que tu fais là Atsu ? Ça ne va pas ?
- Si, si… »

J’ai tourné la tête et j’ai vu son air peu convaincu. Pourtant, il n’a pas insisté et c’est dirigé tranquillement vers la cuisine.

« Atsu ?
- Oui…
- Tu n’es pas un poids pour moi, ne t’inquiète pas pour ça.
- Comment tu…
- Chut, je le sais c’est tout. Ne t’inquiète pas. C’est tout. »

Comment fait il pour toujours deviner ce que je pense ?

* Plusieurs jours plus tard *

C’est le week end. Le soleil est revenu trôner au centre du ciel, l’été est là. Cela fait du bien de sentir les chauds rayons du soleil caresser sa peau. Ils me rassurent, ils me font penser à des bras qui me serreraient doucement contre eux…
Takanori ne travaille pas aujourd’hui. Il m’a emmener au parc…Cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu l’occasion d’y aller, entre la plus et son travail, cela ne nous laissait pas beaucoup de moment pour sortir.
Mon regard se lève de mon carnet à dessin et se pose sur la silhouette de Taka appuyé contre notre cerisier. Lorsque j’ai commencé à le dessiner il écrivait, le stylo encore dans sa main et le carnet sur ses genoux l’atteste, mais à mesure que mon dessin a avancé, mon cher poète c’est endormit contre l’arbre…
Je le regarde un long moment, le soleil passant entre les feuilles des arbres ne semble pas le gêner, pas plus que la fine brise qui caresse son visage et fait volter des mèches de ses cheveux…
Il est beau comme cela…Il n’a pas la beauté presque artificielle de Suguru. Il a un air d’enfant fragile qui aurait grandit trop vite ainsi posé contre le tronc. Il dégage une candeur que l’in ressent tellement moins lorsqu’il est éveillé…
J’aime le regarder.
Peut être est ce parce que je l’ai l’habitude d’observé ce qu’il y a autour de moi, mais son visage est tellement expressif ! En quelques secondes il peut passer par tant d’expression différente !
Je ne me lasse pas de regarder son visage, de le regarder tout court en fait…
Je sourit et voit ses yeux papillonnés Il emmène doucement ses mains vers eux et les frotte doucement comme un petit enfant. Je souris devant cette image attendrissante….

« Qu’est ce qu’il y a ? Tu as l’air dans la lune.
- Non rien…tout va bien. »

Je rougit sans trop savoir pourquoi et détourne la tête. Je sens son regard qui me scrute…
Le soleil sur la fontaine m’éblouit un peu et me fait plisser les yeux. Une voix que je connais et des mouvement à ma droite me font tourné légèrement la tête dans cette direction…et je les vois…mains dans la mains…
Ma voix me semble effrayante quand elle sort de ma gorge…

« Taka. »

Je tourne la tête vers lui et son regard se fait inquiet. Il se lève et s’approche pour essuyer la larme qui c’est perdu sur ma joue à mon insu. Son regard se dirige vers l’endroit que je viens de quitter des yeux.

« On rentre. »
Il a rassemblé nos affaires et m’a tendu la main. J’ai lancé un dernier regard vers le couple debout prés de la fontaine, le soleil qui se reflétait dans l’eau limpide leur donnait comme une aura angélique…
Il ne l’a mérite pas…
Un murmure qui s’échappe de mes lèvres…

« Suguru, je te déteste… »

Je ne l’ai jamais pensé aussi fort…
En fait je ne l’ai jamais penser tout court avant aujourd’hui…
Je crois que quelque chose c’est brisé en moi lorsque je les ai vu ensemble cet après midi.

J’ai tourné la tête vers Takanori et me suis laisser entraîner jusque chez lui dans broncher une seule fois.
Je l’ai regardé ouvrir la porte, complètement coupé de la réalité. Nous somme entré et il est allé dans la cuisine sans rien dire. Je l’ai suivit sans vraiment y réfléchir, je ne voulais pas être seul c’est tout…
Et je ‘lai regarder commencer à sortir des ingrédients ça et la dans les étagères.
Je l’ai regardé un long moment et finalement, je me suis approché et mes bras on enserrer sa taille pour le serrer contre moi…

« Atsu ?
- Q’il te plait Taka, laisse moi rester comme ça quelque temps… »

Il y eu un long silence.

« Tout ce que tu veux… »

Il c’est retourné et ses bras sont venu s’enrouler autour de ma taille.
Douce chaleur réconfortante….
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Aori
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MessageSujet: Re: [The Gazette][en cours] à fleur de mots   [The Gazette][en cours]  à fleur de mots EmptyVen 11 Avr - 0:21

super chapitre avant d'aller faire dodo x) merciiii ^^ vivement la suite ^^ j'aime trop comment t'écris >.<
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