Auteur : Yôko
Disclaimer : les personnages ne m’appartiennent pas sauf ma petite Kairi-chan
Rating : [K]
Genre : angst, romance, yaoi
Couple : ruki x uruha
Chapitre : 1/ ?
Résumé : Bande son : sauvez willy
Mot de l’auteur : eeto, vive la philosophie ? Euuuh…. Après avoir fait tout une liste d’association d’idée, merci Akirakun pour le titre !! XD
Il n'y a pas de mary sue ( juste pour préciser )Impardonnable erreur d’enfance
Prologue
Il est tard. Vingt-trois heures, l’heure à laquelle tous les enfants sont déjà au lit, dans les bras de Morphée, se voyant pilote de formule un ou bien princesse dans un château de conte de fée. Les adultes quant à eux, rêvent de tout, de rien. Les amours, les problèmes. Les rêves des adultes sont tellement plus banals que celui des enfants qui chaque soir se couchent heureux et se réveillent le lendemain matin, déçus que cela ne fut pas la réalité.
Mais quelle petite fille n’est pas au fond de son cœur une petite princesse, la plus aimée de toute ? Et quel petit garçon ne s’imagine pas conduire la voiture de son père quand il sera un peu plus grand. Les rêves se réalisent toujours, bien qu’ils y aient quelques variantes.
Lui ? Il était assez âgé pour qu’on le considère comme un adulte. Mais ses rêves, ce soir-là, furent celui d’un petit garçon.
ooooooo Rêve ooooooo
Ses yeux s’ouvrent lentement, il est allongé dans un champ de blé. Les épis doucement lui chatouillent les narines et le font éternuer. Où est-il ? Il connaît cet endroit mais il ne parvient cependant pas à mettre un nom dessus. Il déteste cette sensation qui le frustre. Se levant, il observe à nouveau autour de lui. Au loin, une forêt, c’est en été, les arbres sont bien verts et feuillus : celle-ci très épaisse offre deux sensations contradictoires, la première étant la crainte d’une lumière peut présente, d’une atmosphère oppressante. Quant à la seconde, il s’agirait plutôt d’un élan de curiosité, la douce chaleur dont l’endroit doit être baigné. Il avance, il veut se souvenir. Une douce odeur lui parvient. Du sucre, de la douceur. Etrangement, l’image des petits gâteaux à peine sortis du four lui viennent à l’esprit.
Est-ce un paysage de son enfance ?
Quelque chose qu’il voulait oublier mais qui aujourd’hui lui revient en mémoire ?
Mais alors, pourquoi apparaît-il si clairement ? Un certain Freud, philosophe allemand, disait que le seul moment où l’inconscient pouvait entrer réellement en contact avec la conscience, c’est quand quelqu’un dort. Alors, sous une forme déguisée, des choses apparaissent dans notre esprit. Et c’est de là que viennent les rêves.
Il avance pendant un long moment, mais la forêt est toujours aussi éloignée. La forêt est-elle le symbole de son problème ? D’une envie de se souvenir prit de cours par sa peur. Des cris, un petit garçon pleure, appelle, mais il ne peut pas venir, car cette voix l’a arrêté. Cette voix. C’est lui.
oooooooooooooo
Ses yeux se rouvrent alors et des larmes, lentement coulent le long de ses joues. Des souvenirs essayent d’affluer mais il les refuse, posant ses mains sur sa tête, il hurle d’arrêter. Stop, c’est trop dur. Il ne veut pas les réentendre. Non. Pas ses mots. Car il sait que tout est de sa faute, car il sait qu’il a commit l’irréparable non, il veut oublier, ne plus jamais y penser. Mais il est trop tard. Beaucoup trop tard. Des bras l’enserrent lentement, tentent vainement de le calmer. Quelques mots. « Chut, calme toi, je suis là ». Mais il n’est pas là non. Il n’y a personne, il n’y a plus personne, il est seul, car tout est de sa faute. Parce qu’il doit vivre avec cela. Parce qu’il n’a pas le choix…
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Qu'en avez-vous pensé ? ^^
