Voici la toute fin de cette fik ! Je suis toute triste je l'aurais bien continué celle-là mdr !
Bonne lecture^^
Chapitre 9.
Je suis resté près de lui toute la nuit, le serrant dans mes bras tendrement, voulant le calmer, que ses yeux bouffis par les larmes se ferment et trouvent un sommeil réparateur auprès de moi. Je sais d’or et déjà ce qu’il s’est passé avec elle, les garçons s’en occupent, de mon côté je m’occupe de ce petit ange dont les ailes se sont brisés. Il sait que je serais toujours là pour lui, que je l’aime. Mes questions se sont stoppées depuis qu’il n’est plus avec. Cependant, je n’arrive toujours pas à écrire. Faut-il réellement que je sois avec lui pour que mes mots me reviennent ? Je ne le sais pas…
Ivy s’est remis correctement dans mes bras, poussant un petit gémissement semblable au miaulement d’un chat. Je souris tendrement et l’observe, caressant doucement ses cheveux, déposant de temps à autre un baiser sur son front. En quelques heures, tout à changer. En quelque heure, j’ai compris qui j’étais.
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Elle était rentrée chez elle avec colère, sa jambe la faisant d’un coup beaucoup moins souffrir. Elle l’aurait ! Comment avait-il pu lui enlever son jouet, son cher Ivy… Grognant, elle prit le téléphone dans ses mains, de nombreuses photos sur la table montrant des images très gênantes d’Ivy.
C’est au moment où elle avait le rédacteur du journal à l’appareil que quelqu’un toqua à la porte.
« Désolée, je vous rappelle. »
Se hâtant, Ina alla ouvrir, un grand sourire aux lèvres, persuadée qu’il s’agissait d’Ivy venant se mettre à ses pieds, la suppliant de lui pardonner. Mais manque de chance pour elle, il s’agissait d’Erina et Denka, les visages voilés par la colère bien qu’un étrange sourire aux lèvres.
« Bien le bonjour Ina, assied toi on va parler tous les trois » sourit Denka en la poussant à moitié sur le premier fauteuil qui venait, se fichant totalement de lui faire mal à la jambe.
« Alors comme ça, tu veux faire du chantage à notre petit ange ? Ce n’est pas très gentil de ta part tu sais… »
« Non mais Erina-kun que racontes-tu…je… je n’ai jamais voulu faire ça… je l’aime trop pour cela… »
Erina était sans doute le plus en colère des deux. Ivy était un ami très proche, tous deux parlaient souvent ensemble et savoir que cette fille le faisait souffrir le mettait dans une rage terrible. Marchant dans l’appartement, il vit un nombre incroyable de photo de son ami, certainement prise sans son autorisation, cela ressemblait d’ailleurs à une caméra. Des photos, des casettes… Toutes ces choses certainement très embarrassantes…
« Et ces choses sur la table Ina-chan ? »
« Et bien euh…ce… ce sont mes souvenirs… je ne peux pas les…garder ? »
Denka venait de se lever, la regardant de façon extrêmement froide. Il l’obligea à se lever et la plaqua doucement au mur. Si doucement était l’adjectif approprié lorsque l’on connaissait un petit peu le jeune homme.
« Ecoute-moi bien… Je vais être très clair Ina-chan. Tu as deux possibilités. La première, tu nous oublies, on prend tout et on le jette… La deuxième, tu fais ce que tu vas faire et je te promets de faire de ta vie un enfer…et crois-moi, j’ai de très très bonnes relations… »
Son ton était sans équivoque. La jeune fille tremblait de tout son être, les larmes perlant aux coins de ses yeux, tentant d’amadouer une dernière fois les deux garçons. Mais cela ne servait à rien. Le couple explosif Denka-Erina avait une force de persuasion hors du commun.
« Très bien je…je vous les laisse mais ne me faites pas de mal pitié… Ne me touchez pas… »
Denka ne pu s’empêcher de rire.
« Comme si quelqu’un pouvait avoir envie de toucher ton corps sale… »
« Pourtant Ivy l’a bien fait » dit-elle dans un élan de courage.
Ni une, ni deux, Erina s’avançait et la giflait de toutes ses forces. Les deux hommes prirent tout ce qu’il y avait à prendre et partirent, laissant la jeune fille en larmes au sol. Elle ne gagnerait pas cette fois, elle avait trop fait souffrir leur ami. Rentrant chez eux, ils firent brûler le tout, observant le feu de bois assit devant la cheminée, Erina dans les bras de Denka, fermant doucement les yeux. Son ami caressait tendrement son bras.
« Tu crois que tout va s’arranger ? »
« C’est bien parti pour Erina-kun, ne t’en fait pas… » murmura-t-il à son oreille avant de la lécher doucement.
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Ivy se réveille doucement contre moi et pose sa tête dans mon cou, murmurant quelques mots…
« merci d’être rester avec moi… »
Je souris. Je l’ai fait pour toi. Et depuis que nous nous connaissons, j’ai toujours tout fait pour toi, car tu vaux bien mieux que ma propre vie…
« C’est parce que je t’aime… »
Tu frissonnes, tu ne sais pas quoi répondre, mais tu sais une chose, moi je ne te mens pas, depuis le début je suis sincère car pour moi tu es l’homme le plus important que j’ai rencontré, tu es celui qui fait battre mon cœur chaque jour qui passe… Tu es ma muse tu es mes mots….
Te relevant un peu, tu poses ta main sur ma joue et m’embrasse. Je ne sais quoi faire. Ce sentiment de bien être, que plus rien à d’importance… Je voudrais que ce moment dure éternellement….
« Je t’aime … »
Les plus belles paroles qu’il ne m’ait jamais dites… Je me sens alors entourer par de nouvelles sensations, de nouveaux mots qui m’habitent et qui veulent sortir pour lu, qui veulent lui murmurer les plus beaux mots du monde… Je me sens revivre, exister, car je m’occuperais de toi, car je te protègerais et c’est ma raison de vivre. Le syndrome de la page blanche n’est qu’un blocage mental qu’avec toi je peux surmonter par la force de mon amour….
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Je suis assis sur un banc. Je ne bouge pas. Je me sens mal et pourtant, ils sont ensembles, ils sont heureux et jamais je ne voudrais gâcher ce moment de bonheur qu’il vit enfin, après s’être torturé pendant des mois… Fermant les yeux je soupire lorsqu’une voix me réveille de mes pensées.
« Bonjour ; je peux m’asseoir à côté de vous »
Lorsque je lève les yeux, je me retrouve face à un jeune homme d’une rare beauté dont le sourire pourrait éclairer ma vie entière. Son teint pâle fait battre mon cœur plus vite… Peut-être que l’amour n’est pas toujours là où on l’attend. Peut-être peut-il arriver n’importe quand. Nous tomber dessus et nous rendre heureux. Peut-être était-ce cela le message de cette histoire, le message de mon histoire.
Owari.