Pour Karasuma qui ets coupine de Ruki/Uruha addict *_*
Auteur : Akira
Titre : DreamLess Night
Genre: oula…triste je dirais… et song fic aussi
Disclaimeur : DLN et Les gazette s'appartiennent entre eux mais ils ne sont pas à moi -_-'
Déclaration de l'auteur : a savoir que ce one shot a une suite donc si vous la voulez demander la ^^ et dite moi franchement ce que vous en avez penser S'IL VOUS PLAIT ;_;
Oh et la traduction de la chanson est (plus ou moins) importante donc si vous la voulez c'ets
iciDreamLess NightAllongé sur son lit, il regarde les aiguilles avancer lentement sur le cadran de son horloge. Il l'aimait bien cette horloge avant, souvenir conservé de la sortie de NIL. Elle n'est pas vraiment ancienne, mais pas vraiment neuve non plus…elle est hors du temps. Un peu comme lui a cet instant précis. Il est tourné vers la porte de sa chambre et la regarde. Elle, elle est posée sur une étagère, dans le salon. Il l'a mise à cet endroit précis pour qu'on puisse la voir de n'importe quel endroit de l'appartement.
Elle lui rappelait tant de choses…c'est curieux comme les objets accumulent les souvenirs…
Allongé sur son lit il ne bouge pas. Il pourrait être mort on ne s'en apercevrait même pas. Il reste immobile mais pourtant attentif. Il l'attend, il a l'impression de toujours l'attendre. Mais l'autre ne vient pas…il ne reviendra pas avant que la petite aiguille ait atteint cet endroit précis…quelques part entre le 3 et le 4…
Combien de fois s'était il retenu de se lever et d'avancer lui-même les aiguille, dans l'espoir que le temps s'accélére.
Pas une seule larme ne coule sur ses joues alors qu'il le sait…il sait ce que l'autre fait en ce moment même. Il bouge, danse sur cette piste sur laquelle ils ont été si souvent ensemble. Il sait qu'il n'est pas seul, il sait que ils sont avec lui, contre lui. Il sait aussi que l'autre aime ça c'est pour ça qu'il recommence chaque soir. Il le sait et il l'accepte…
Il sait aussi que lorsqu'il rentrerait, il s'excuserait pour les probables larmes qu'il lui aurait fait verser. Il sait que ses lèvres seraient douces et que sa peau contre la sienne le ferait frissonner.
Hajime kara wakatteta dakara kanashiku wa nai
sukoshizutsu sukoshizutsu kazu wo kazoeru mitai ne
Il savait qu'il était comme ça, c'était son tempérament, son caractère. Mais quelque part au fond de lui il avait espéré qu'il changerait à son contact.
Malgré tout il acceptait qu'il agisse ainsi, il savait qu'il reviendrait toujours vers lui. Ils avaient trop besoin de la présence de l'autre pour se sentir entier. Ils étaient un seul être divisé en deux corps. Des âmes sœurs en quelques sorte, mais leur lien lui semblait encore plus profond, incompréhensible pour d'autre qu'eux…
Ils s'aimaient et se haïssaient à la fois. Ils se dévoraient l'un l'autre, se détruisaient, mais ils avaient besoin de ça pour vivre…
Kusaki no kareru iro ga boyake kisetsu no owari ga wakaranai
Il décrocha son regard de la pendule dont l'aiguille restait ferment pointée vers le 1.
Chaque soir il se demandait s’il perdrait patience un jour. Il redoutait ce jour et ceux qui le suivraient. Il ne voulait pas se retrouver seul, il n'y survivrait pas.
Il ferme les yeux un instant, mais le sommeil ne viens pas, il n'était jamais venu jusqu'ici. Il était trop inquiet pour lui pour dormir.
Il se lève brusquement et avance droit devant la pendule. Il tend la main et finalement arrête son mouvement. Un sourire triste étire ses lèvres et une larme coule sur sa joue. Il l'essuie d'un geste sec et va vers la cuisine. Revenant dans le salon avec un grand verre d'eau, il laisse son regard se promener, tout en évitant de regarder la pendule qui semble le narguer.
Il cherche le moindre signe de ce qui était l'autre. Un vêtement, un CD qui traîne, une photo sur une étagère… une simple trace de vie laissée dans cet appartement…une empreinte indélébile…
Ashiato wo nazoru hi wa ashiato wo kiku hi wo yondeiru wa
Se retenir de pleurer, toujours. Ne pas laisser apparaître cette peine qui lui enserrait le cœur. Avant, il espérait que l'autre lui propose de sortir avec lui mais jamais rien ne venait. Il terminait de manger en silence puis il partait sans dire un mot. Seule la porte se refermant sèchement derrière lui lui indiquait qu'il était sortit…encore.
Maintenant, il voulait juste que l'autre rentre…qu'il ne le laisse pas seul…
La mascarade continue toujours, elle s'étire jour après jour…
Nozomi mo shinai watashi ni ashita wa kaerarenai mono
Son regard se pose sur une fleur. Il lui a offerte quelques jour avant, pour leur anniversaire. Une rose si sombre qu'elle en semblerait noire…
Noire comme la nuit qui l'engloutit, comme le gouffre dans lequel il sombre lorsqu'il est parti…
Il l'avait laissée mourir dans son vase remplit d'eau. Il avait laisser faner la fleur des amoureux…était ce un signe? Non il refusait de croire que ce pouvait en être un….juste une coïncidence…
Beaucoup trop sombre…Beaucoup trop…morte.
Kusaki ga kareru oto wo tadori kisetsu no owari wo kanjiru
hana ga irodzuki sakihokoru goro watashi ni wa nani ga nokoru no
Il prend la fleur et la serre entre ses doigts se blessant légèrement avec les épines. Il regarde la fine gouttelette de sang se former la ou la pointe a transpercé la chair.
Il reste indifférent à cette douleur tellement minime par rapport à celle de son cœur.
Il la jette sans qu'aucun regret ne vienne lui rappeler d’où il tenait cette fleur. Il sait qu'il l'a regrettera lorsque le jour se sera levé et qu'il ne verra pas sa tendre couleur de sang s'épanouir dans un mince rayon de soleil sur la table.
Il retourne dans le salon une nouvelle fois. Ses soirées ne sont faites que de ces aller retours incessants. Il se sent comme un lion en cage. Un lion apprivoisé, incapable de se retourner contre son maître…
Il s'assoit dans le canapé et son regard se perd par la fenêtre. Dehors aucune étoile ne brille, cachée par la couche de pollution qui plane au dessus de la ville. Seule la lune arrive à faire parvenir ses minces rayons jusqu'à la terre…
Tsuki ga KAATEN wo tojiru demo taiyou ga watashi wo terasu no
hajime kara wakatteta dakara kanashiku wa nai
Doucement le temps passe. Il sent ses yeux se fermer, il ne veut pas dormir mais le sommeil est plus fort. Il sent ses paupières devenir lourdes, et le silence se fait plus profond encore…et puis tout devient noir.
Me ga same yoru ga owaranakute mo soko ni kagayaku hoshi ga nakute mo
machi wo irodoru akaritachi ga subete kiete mo...
Il rêve. C'est un songe merveilleux ou il n'est pas seul tout les soir. Un fantasme qu'il espère chaque nuit ne plus faire mais qui revient sens cesse. Fantôme envoûtant de ses joies passées, du temps où ils s'aimaient d'un amour jeune et véritable.
Le temps révolu où ils étaient inséparables…
Le temps fait faner les sentiments, même les plus forts. Il désagrégent les relations. Il érode les cœurs…
Il le voit dans ce rêve, il le voit et il l'aime. Toujours plus fort, toujours plus pur. Il grandit et l'engloutit.
L'autre est rayonnant dans ce rêve, il lui murmure des mots qu'il ne lui a plus dits depuis bien longtemps, même durant ces longues fins de nuits qu'ils passaient enlacés une fois qu'il était rentré.
Il voudrait rester dans ce rêve ou leurs lèvres se répondent. Il voudrait s'endormir et ne pas se réveillé, resté enfermé dans ce cocon soyeux créé par son subconscient et dans lequel il est heureux.
Il ne sait que trop bien qu'il devrait faire cesser cette mascarade. Mais il ne peut pas. Il préfère souffrir en silence avec lui plutôt que de le quitter. Peut-être qu'un jour il craquera mais sûrement pas tout de suite. Pour l'instant il savoure ce qu’il lui reste…même si ce n'est pas grand-chose.
Mamoru beki hito no yorokobu kao mo ai shita hito no saigo mo
Juupun na hodo mitekureta kara mou ii no
Il ouvre les yeux, il a entendu le bruit de la clef dans la serrure. Il se tourne vers la porte et le voit s'approcher doucement du canapé ou il est assis. Il se penche et l'embrasse…ses lèvres sont douces…
La main de l'autre se perd quelque part entre la peau et le tissus qui la recouvre…il frissonne…
Une légère larme coule, invisible sur sa joue.
Manége inchangé, chaque soir recommencé…
Song of the sheep in dark long night
Owari~